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25 août 2008 1 25 /08 /août /2008 22:24

Il a ordonné

Associe un mot, une phrase, une pensée ou une chose à chaque heure de cette journée, dès ton réveil et ce jusqu'à ton coucher...
Bitteschoen.

Et j'ai exécuté..

6 heures
Pure morning.
Je ferme les yeux et plane un instant sur les ondes claires de l'aube qui s'étire, la musique cesse.
Soudain, plus rien autour, sinon le silence sacré des commencements.

7 heures
Vapeurs d'été
lèvres au goût de plaisir
la brûlure du café.

8 heures
Dialogue 1 :
"Attention à la marche...
Et si tu allumais cette veilleuse ?
Comment tu sais qu'il y en a une ?
Il y a toujours une veilleuse."

9 heures
Fenêtre sur rien
un chant d'hirondelles
mais les feuilles ne répondent pas.

10 heures
Etrangeté, au milieu du pourtant connu.
Je ne respire plus.
Without you I'm nothing.

11 heures
Just.. breathe.

12 heures
Dialogue 2 :
"Pourquoi sommes-nous ici ?
Tu voulais savoir..
C'est froid, je n'aime pas.
Oui, c'est moi."

13 heures
C'est fou comme on peut voyager loin, sur un fil d'air imaginaire
rien qu'en écoutant quelques notes sublimées...

14 heures
Sourire suspendu sur un fil d'attente
point d'ancrage mobile
dans l'instabilité nuageuse.

15 heures
Dialogue 3 :
"Ca ressemble à quoi ?
Trous de mémoire, dans des labyrinthes délaissés.
Et il y a quoi dedans ?
Des instants égarés, des promesses en l'air."

16 heures
Sur la voûte parsemée de blanc cotonneux, là-haut se dessinent
quelques pas de danse comme des empreintes éphémères
par le pinceau pailleté de l'euphorie
Un soupir suspendu, entre ciel et terre...

17 heures
Alchimie 1 : transformer la brise en manteau d'étoiles.

18 heures
Dialogue 4 :
"Et c'est tout ?
Des mots..
Quoi comme mots ?
D'amour, stupidités."

19 heures
Il pleut... d'incalculables gouttes de givre sur mes épaules nues.
Bourdonnement au fond de ma poitrine, un cœur qui démarre...
Il faut toujours réchauffer ces machines, quand elles ont trop longtemps refroidi.

20 heures
Alchimie 2 : transformer le macadam gris en chemin de lumière.

21 heures
Dialogue 5 :
"Que fais-tu? Pourquoi le silence ?
Il faut fermer ces portes, creuser encore les trous de la mémoire.
Comment tu vas faire ?
En écrivant... sur le carnet, là bas dans le tiroir.
Comment tu sais qu'il y en a un ?
Il y a toujours un carnet au fond du tiroir."

22 heures
Alchimie 3 : transformer les lourdes semelles en coussins d'air.
Et se laisser voler...

23 heures
Temps de réaliser
Qu'au commencement des choses
Il fallait tenter les rêves fous
Et transformer les pas-encore et les peut-être
En poésie de possibles, par la force de Nous...
Je vous aime, doucement, my sweet prince.


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24 août 2008 7 24 /08 /août /2008 11:36



Nuit de pleine lune. Ciel noir dégagé. Etoiles scintillantes par-delà l'univers. Tonnerre, pluie, vent.. sans nuages.
Un Kanar se trouvait ici ou là, entouré de ces déferlantes intempestives issues de la voie lactée.
Mais il était bel et bien sur Terre. Boum. Et pourtant, il n'en avait pas l'impression. L'impression de ne plus être..

Kanar qui, Lui, était assis par terre, la tête dans les bras. Mélancolie & Tristesse lui tenaient compagnie.
Il réalise. Il se sent bizarre. Une impression d'immense vide, mélangée à un étrange flottement. Il est fou.
Il pense encore. Tous ces moments dans sa tête, tous les rêves réalisés, immortels souvenirs. Il relève la tête.
Kanar se lève alors, et marche, la peau emprunte des traces passionnées qu'Elle a gravé à la perfection.

Il se tient maintenant devant la porte de cette Salle, essuie le bord de ses yeux. Boum.
Une porte si grande et imposante, si monumentale et mystérieuse. Il posa une main sur ce bois divin.
Corps & âme frissonnèrent à ce toucher. Depuis le temps.. Les choses avaient-elles changé ? Voyons voir..

La Clepsydre. Invincible statue de sable & autres, qui s'active indéfiniment. Intrigante de toujours, pour Lui.
Une Antre. Toujours le même endroit, la même salle. Un air de déjà vu, une senteur exquise, un charme spécial.
Toujours ces mêmes mots gravés dans la pierre, dans l'air et dans l'espace de cette Pièce maitresse du temps.
Toujours ces mêmes êtres qui discutent et font connaissance, discutant joliment & échangeant aimablement.

Kanar aime se retrouver ici. Là où le temps s'arrête, où toutes ses pensées se reposent, où il est apaisé.
Mais cette nuit, ses pensées sont ailleurs.. Une partie de lui qui s'est détachée en Elle. Boum.
Il se pose contre les pierres fraiches & reposantes des murs qui l'entourent magiquement. Kanar ferme les yeux.
Des images défilent à toute allure dans sa tête. Douces, elles le remplissent d'heureuse euphorie. Sourire volé, arraché, ensoleillé..


Il est en paix, il médite, il l'attend
Là où s'arrête l'espace et le temps

Frissons d'extase, soupirs amoureux
Touchers de soie, baisers désireux

Âmes entremêlées en attendant
La passion en ces éternels instants

A minuit, heure à laquelle tout s'éteint
Place aux lueurs de nos cœurs étreints.


00:00


Réverbère géant pendu au plafond noir des pensées étoilées. Distorsion de ciel bleu nuit, dans l'immensité des espaces naissait un tourbillon sans fond. Grondement, fleuves, tornades... déchainement sans point de repères, sans commencement sans destination... peu importe si c'est le bateau ou la mer puisque de toute façon Elle... chute.
Voyage, violent vertige, le retour de l'au delà où l'on buvait les songes éveillés jusqu'à l'ébriété.
Braäxa avait les yeux rivés dans le rien des impossibles devenus réels redevenus rêves, rivés... nulle part. Il n'y a pas encore de carte pour localiser les bonheurs fuyants entre les doigts...
Elle se souvient maintenant de ses soupirs, cruel passage du palpable à l'improbable écho du passé... éruption de l'intérieur, séisme des sens... failles et cratères se forment dans le cœur, renversent la géographie primitive de l'esprit. Il a façonné en quelques minutes tout son monde.. de nouveau.
Braäxa atterrit à Terre, sur les pointes de ses pieds. Piano.. a tempo comme portée par les ailes du vent *froufrou* les plumes blanches partirent bientôt en filets de lumière. Vide, silence, les fleurs pleurent autour, les oiseaux sanglotent, le chagrin ralentit ses pas pour mieux s'ancrer dans l'âme. Elle est loin de Lui, l'eau des regards fous s'égoutte, des milliers de points de chute dans le sable du temps.
Braäxa marche sur le chemin de nacre irisé, ses pas rejoignent un à un les empreintes éteintes, un pas après l'autre s'emboitent à la perfection aux traces de Lui. Elle ferme les yeux.. tapis roulant la porte soudain, il était presque là, dos contre dos mains croisées le monde flou défile au ralenti le son déchirant de la guitare joué par cet inconnu... instant parfait. Juste... chuuuut..


Valse au bord de l'horizon, au creux du soleil rouge
Le temps s'arrête sur le bout de ses doigts, plus rien ne bouge

Il murmure les désirs fous, dans son oreille gémit les notes de saxo
Ici naissent toutes les mélodies du monde.. Elle se fond dans cet irrésistible flot

Les mots, les choses meurent quand on les prononce
les siens vivent et s'envolent dans la clarté des romances

Boum. Boum. Boum...


02 : 02


Soleil scintillant, ciel bleu, nuages réchauffés & bronzés. Seul le sable écoulé se faisant entendre dans cet endroit magique.
De l'Horloge, on pouvait percevoir le monde d'une vision jamais empruntée.. On pouvait refaire le monde, le façonner, l'embellir.
Dans cet Endroit mystérieux, les gens se rassemblent et s'assemblent parfois. Passion des corps, évaporation, fusion des âmes.
Deux êtres, deux âmes, deux souffles.. Réunis, là où le temps n'est plus maitre. Seuls pensées & désirs, coeurs & âmes, et caetera.
Tous les rêves, pensées et actes n'avaient plus aucun sens. La vie prenait un nouveau tournant, dans une nouvelle dimension. Expédié.

Kanar ne percevait plus personne autour, mis à part un Ange illuminé, sublimé par la lumière du splendide soleil. *intense soupir*
Il s'était redressé, sur ses deux jambes tremblantes, ses yeux se fermaient alors qu'une étrangère se collait à son dos. Toucher passion.
Une douce musique trottait dans sa tête. Une douce brise caressait la peau du Kanar. Pensées en folie, envies surprenantes, rêves. *soupir*
Des contacts passionnés, frissons d'un nirvana le transcendant de part en part, euphorie suprême. Impressions d'envol vers l'infini.

Elle serre ses mains dans les siennes, si douces & si sauvages. Lui se laissait guider, puis rouvre les yeux, scintillant.
Femme désir, déesse & reine de ses maux & mots. Il ressentait son souffle. Il haletait, cœur battant coupé. Sa tête effleura la sienne.
Homme simple, transformé, désarmé devant celle qui lui faisait perdre la raison, et rien au monde ne pouvait égaler cette passion.
Il se retourne. Cheveux au vent, Elle se tenait bien devant Lui. Rêve ou Réalité ? Peu lui importait, puisqu'un torrent l'emportait.

Kanar était ailleurs, dans un autre monde. Les étoiles chantaient, ses pensées le brulaient quand elles effleuraient son sourire.
Un paradis sur Terre, une exquise ile déserte au beau milieu d'un océan sans goût. Volcan imaginaire, explosion & implosion des sens.
Transe amoureuse, voyage aux confins de l'imagination, toute limite n'est plus. Il s'évapore, en vapeur angélique, senteurs divines.
Lui.. Transformé en un instant, et ce pour une éternité. Tous les mots écrasés à son contact, tous les maux qu'Elle envolait au loin.
Plaisir formidable qu'est celui-ci. Peau & lèvres entremêlés, une naissance, une nouvelle page. Un livre qui s'ouvre, un soleil enflammant.

Tous ces mots, pourtant insuffisants
Pour décrire de ce couple les ressentis
Tous ces souvenirs transcendants
Comble du manque, gifles en leur vie

Mystère d'un regard où tout se dévoile
Pensées des baisers sublimés par l'autre
Âmes & coeurs serrés, étreintes hautes
Elle & Lui.. Fous.. Sans armures, ni voiles

Gravés sur le papier de son âme, souvenirs
Elle est ancrée au plus profond de Lui, avenir.

20:00

Tic.. Tac..
Ici. Il fut un passage secret par où filent les secondes vers un ailleurs d'éternité. Filets de sable fin marchent inexorables, gravent les immémorées empreintes des âges, tirent le monde vers le bout des choses, invincibles pouvoirs noircissant des livres de vie.. les pages. Jusqu'à ce qu'Il arrive pour disperser sur ma peau graines de folies, d'innommés désirs.. perles d'infinité et fleuves de plaisir. Ici. C'était le temps, avant qu'Il ne transforme tout en mélodie aux rythmes rebelles aux senteurs des fleurs sauvages des champs.
Braäxa plane à présent là où le temps n'appartient plus, ne trace plus les destinées inévitables. Murs de verre pour rêver les horizons bleus et or, de "tes yeux... révolver". Murs de rêves pour verrouiller les sphères de bonheur flottant dans les airs <3

Tic.. Tac..
Ici. S'établit le contact avec l'irréel, l'impensé possible.. un bien-être fou se faufile jusqu'au bout des ailes. La tête contre sa nuque appuyée à son corps troublant, les bras entrecroisés emprisonnés par l'invisible lien, ses doigts se frayent un chemin de caresse depuis ses poignets jusqu'à s'endormir entre les siens... *soupir intense*. Elle réapprend à chaque seconde que le soleil peut se désincarner et habiter les hommes, qu'il suffisait d'un murmure pour transmettre sa chaude lumière d'un cœur à l'autre.
Braäxa se retourne, face à face immobile de quelques instants avec celui qui sème l'anarchie dans ses battements, le paysage s'évanouit les sens s'évaporent, poussière rose scintillante soufflée par un puissant ouragan..

Tic.. Tac..
Ici. S'assemblent les morceaux de vie, se recollent et reforment un livre ouvert prêt à être rempli jusqu'à la dernière page par le crayon magique d'une parfaite harmonie. Rempli à deux. Ici, les regards éblouis se croisent et s'enlacent en pulsations hypnotiques traversent les veines pour frapper droit dans les cœurs, au fond des êtres comblés. Ici, un homme a rendu visible toutes ces choses tellement évidentes mais que l'on ne pouvait voir à l'œil nu de tous ces jours.. jours monotones d'atroce banalité ; Il est... œil de l'esprit transperçant les carapaces épaisses fissurées par la force des coups, son regard, œil de vérité dévoilant le velours interne des âmes.
Braäxa retient sa respiration déjà coupée, lève une main à son visage aimé et laisse le vent des folles caresses souffler les pages vierges de son histoire. Silence intérieur. Au détour d'un baiser, Elle glissa La plume au creux de sa main.. *inscris donc ton histoire dans la mienne, repousse la limite de la dualité jusqu'à l'union parfaite et puis viens te fondre dans mes veines*


Eclat féérique
Son étreinte langoureuse
Douce sublimation

23 : 23



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23 août 2008 6 23 /08 /août /2008 12:55


Il a ordonné


4 lignes écrites entre 13h55 et 14H05,
4 autres entre 17h55 et 18h05,
4 dernières entre 22h55 et 23h05.
Toutes composées de tes pensées inspirées, et écrites par ta fine & bien-aimée plume, évidemment.. ;)
Please.

Et j'ai exécuté

entre 13h55 et 14H05 désordre...
Angoisse aux portes du cœur, les battements frénétiques par vagues
Déchainées, elles grondent.. détruisent mes châteaux de pensées de sable
Coquilles vides s'accrochent aux filets des mots, aux draps bleus de l'âme
La silhouette noire de l'inconnu, joue à planter mon esprit aux dagues...

entre 17h55 et 18h05 euphorie...
Mémoire du vent, à ton souffle s'attachent les promesses du maintenant, les sourires des fleurs, les rêves transparents. Magie enivrante.
Mémoire de l'eau, à ton regard d'océan profond, aux murmures de tes baisers.. à cette pluie d'ivresse que tu déposes sur mes lèvres assoiffées. Accord parfait.
Mémoire du feu, à ces mots tremblants sur ta peau déposés, à la brûlure de tes désirs fous dans mon ventre. Trouble naissant.
Mémoire de lumière, à tes mains aimantes, aux effleurements presque réels, aux perles aux paillettes aux gouttelettes de plaisir parfumé envolé de moi sous tes caresses. Tourbillon de senteurs.

entre 22h55 et 23h05 Calme...
Chemins de soleil dessinées aux éclats de tes yeux au fond des miens.. fermés, tes mots aimants.
Pierres bleues de tes regards.. jetées une à une dans le lac profond de mes sentiments.
Cercles concentriques de couleurs, petits tourbillons soulevés dans mon coeur... vibrant.
Au loin, les immatérielles résonnances, battements d'horloge langoureux arrêtant le temps.



Photo par Vincent Bourrut

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15 août 2008 5 15 /08 /août /2008 22:32




Q : ... et maintenant ?
R : Route et déroutes
l'inavoué feu de corail
s'épanouit en apnée.




3skell : Décris-nous quelle est ta vision du bonheur.
C'est cette volatile impression d'évidence, pourtant éphémère et mensongère illusion, instant furtif d'ivresse, qui te fait voir une certitude au fond de ton âme puis tu secoues la tête et tu réalises que tu as tout dispersé comme poussière par ce simple mouvement.. oui, ces rêves expirés dès qu'on ouvre les yeux, périmés à quelques secondes seulement de leur naissance, ces instants volés, non programmés, non recherchés, sont mon bonheur depuis toujours, retrouvé.

la bayte : décrit nous du bleu.
Sous le soleil d'été, les vapeurs de l'océan
tissent une écharpe de soie, pour recouvrir le ciel
quelques gouttes s'égarent, mais on ne sait comment
pour habiter le fond des yeux et en dire tellement
Il est
la profondeur des mélancolies
reflets changeants des miroirs en attente
souffle mystique au creux de la nuit
fraicheur givrée des iles flottantes..


Les questions de lui...
(Lui... être non simple non complexe, me traine dans l'impossible succession des mots, homme désir chant souffle exaltation étoile au premier matin de printemps, héritier de l'enivrante fraîcheur du jour source désordre confusions, cercles concentriques d'ivresse dans l'esprit limpide de moi.)

Décris-moi ta, ou tes, nuit(s) précédente(s).
S'il te plait, bien sûr.
La question la plus innocente de toutes =°
Mes deux précédentes nuits, semblent tout droit sorties des terres où l'on vit et l'on ne demande rien, là où se terrent les partitions des invivables bruits, bruit d'un quotidien aux instants morts, aux silences douloureux, et pleins de remords, des terres rêvées où poussent les roses bleues des possibles bonheurs. Rêvées à deux...

Ouvre ta fenêtre... Et contemple le ciel.. Un soir, belle nuit étoilée.. Tes oreilles écoutant aux portes du silence..
Le souffle du vent, l'air chaud sur ton visage, l'odeur de la nature...
A quoi penses-tu, décris-moi ça... Si ce n'est pas trop indiscret. ^^
A travers les volets mi-clos, je les perçois, ces infimes poussières mystiques et étincelantes baignent dans une bulle pale de réverbération, très lentes comme rêveuses insouciantes, drôle de perception.. elles tournent, atomes désorientés se rassemblent en arcs, en arabesques, en vortex vertigineux, distorsion. Mes pensées.

Si tu devais définir une seconde, une minute, une heure, un jour, une semaine, un mois, un an, un siècle, un millénaire et une éternité...
Quel mot (ou autre(s)) choisirais-tu pour résumer toutes ces mesures du temps ?
(compliquée celle-ci o_o j'ai du mal à y répondre moi-même.. agaga ^^')
Tu me demandes.. d'inventer une autre façon de définir toutes les mesures du temps confondues ? Difficile... c'est comme me demander d'inventer une nouvelle couleur pour aimer tes yeux... ou un nouveau trajet pour atteindre ton cœur... Un mot ou autre... qui résumerait l'immortel secret du "Cronos" comme on l'enfermerait dans une petite boite scellée... Et bien, la seule chose qui pourrait tout bouleverser jusqu'à fusionner passé présent et futur en un seul courant intemporel, c'est une tempête intense, une sensation vertigineuse.. violemment renversante, à en perdre toute notion matérielle, à réinitialiser tous les pendules du monde en un point de non succession, non simultanéité.. non substance..
Je l'ai vécu, avec Toi... c'était... un baiser, inattendu et tellement bref, mais semblable au murmure d'un fleuve doux, aux caresses d'une lyre.. au mystère d'un bonheur fou à venir... trois regards plus loin... j'étais toujours projetée hors du temps...

Comment vont se passer les jours qui viennent ?
Sans toi à mes cotés.. le monde se couvrira d'un voile de grisaille, quelque chose comme des vapeurs de mélancolie s'échapperont des fissures de la terre.. les jours auront un goût de sourde crépitation de vide, de silence intérieur.. je me réincarnerai en une harpe décordée et muette, aux vibrations dispersées. Mais je me ferai brise de mots à te chuchoter ce manque terriblement inhumain, et je me laisserai souffler à travers les ondes sans fils visibles, défiant les lois de l'espace-temps.. jusqu'à toi.

Que reste-t-il de.. [...] ?
Juste des images lointaines.. mirages tremblants, distorsions agonisantes... des copeaux de nuages jaunâtres balayés par la force du rêvé maintenant.



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5 août 2008 2 05 /08 /août /2008 23:24






... Double transparence.

celle de ton âme pure, mise à nu
face à face
tout contre ma stupide fragilité
miroir magique, ta seule présence.
... Trouble intense.
intérieur noyé de pétales
et confusion des sens.
Comment faire, comment ?
dans ce fleuve de mots,
les empêcher. Elles cèdent déjà,
mes défenses..
Face à tes mots, tout droit sortis
d'un rêve de passions
pour adoucir l'insupportable.
Etonnement.
te voilà entré par effraction..
délicieux délit, au goût de l'improbable,
instant volé, saisi dans l'entrebâillement
des vides insondables.


1.8.2008
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31 juillet 2008 4 31 /07 /juillet /2008 15:07


C'était un doux baiser volé
Un paradis au goût de ta peau
C'est un homme jeté à la mer
Que tu laisses, badaud
Seul avec un dégoût amer

C'est un simple rayon de soleil
Se reflétant dans des yeux cristallins
Gravé dans ma mémoire, en veille
Depuis que ma flamme intérieure tu as éteint

C'est une nouvelle habitude qui te ressuscite
Tranquillité diluvienne et relaxante
Remplie de pensées incomprises & interdites

Heureux
De voler ici
Et de mes propres ailes
Je suis ton ombre traçant mon chemin

A l'unique détour où je vais aller cueillir la pomme
Tragiquement symbolique du pêché immortel
Mes pas résonnent au creux de tes paumes

Et peu m'importe la terre ou la lune
Et peu t'importe les réponses et les questions
Tant que le vent souffle et que la lumière est là
Tant de mots insignifiants, de maux qui perdurent
Alors que la vie s'anime et t'animera

Mais, aujourd'hui, tu ne la vois pas...


Ces mots là

C'est une sérénade au bout de la nuit
une luciole sur un chemin de brume

C'est une étoile filante, prélude à l'infini
reflets changeants sur le visage des lunes

Comment tu fais
pour attraper le vent
et franchir les portes du temps ?
Comment tu peux
saisir les rires des enfants
et incarner le souffle des anges, au delà des frissons ?

Serais-tu.. un tango vibrant ?

Ces mots là

La clé des rêves
des lumières insaisissables
Vertiges épurés.


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25 juillet 2008 5 25 /07 /juillet /2008 16:24

...

 

C'est une douce maladie
le cimetière du rire
c'est un sentier tordu
par où passe le pire
et l'irrattrapable perdu

C'est une douce euphorie
le chanté monocorde
de la proche agonie
le rien de l'âme nue

C'est une autre lassitude
qui me tue
Quieto des immobiles
un flou de certitudes
Cloisonné pathétique
des limites reçues

Déçue

de n'être
qu'à moitié ombre
tremblant de feuille sous la pluie

Triste de n'être pas fleur
au creux de tes mains
ni papillon de nuits..

Pourquoi le ciel,
pourquoi les rires et les projets
si je ne peux pas être une rime
le rythme intérieur
d'une autre vie qui t'anime.

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25 juillet 2008 5 25 /07 /juillet /2008 00:00





maniacode s'avança, mi-sénateur, mi-félin,
Pas sombres et tremblants sous une nuit maquillée d'étoiles ;
Le temps le le précédait, déjà si près du rivage lointain,
La voile doucement portée par le souffle d'éole.

maniacode le sentit, ce souffle de vie,
Doux et court, parfum qui envahit
Sens et raison, myriades de souvenirs.
Joue l'écume des nuits, sable tiède pour me faire rougir.

maniacode se retourna, interpelé par un bel oiseau nocturne.

22 h 56



Braäxa apparait dans la brume des jours monotones, là où les rêves ont rejoint la côte des impossibles
Lambeaux de linceul blanc sur sa peau, serrés desserrés, s'envolent avec le vent et le regard livide
Tout se trouble, le visage de la vieille lune, le doux passé agonisant, les dernières pensées lucides, et les mots.. les fabuleux mots indicibles

Braäxa pose sa paume dans le courant de vie, prie.. qu'il disperse son être dans l'infini d'un monde là-bas.. de mort inaccessible
Carrés d'érosion, les écorchures s'enchainent sur le dos de sa main serrée desserrée, s'envolent avec le temps et l'esprit se vide
Quand dans la transparence de l'instant, dans l'insouciance de la fin proche... une mélodie la tire de la noirceur paisible..

Braäxa ouvre les yeux, arrête tout.. et se retourne.

01h38



maniacode entrouvre les paupières lourdes, soirées empruntes des sentiments imprononçables,
La grâce, abandonnée à la nuit qui les couvre maintenant de son voile léger,
De simplicité en largeurs, l'hiver s'étale devant lui, devant eux, presque familier ;

maniacode adresse un regard délicat, empli de bienveillance, à celle qui souffle au creux de ses mains
Tant et tant de baisers, tellement de douleurs, dont les mots à eux seuls, si fabuleux qu'ils soient
Ne sauraient transcrire les premières notes, beauté, à jamais, d'hier, aujourd'hui et demain.

maniacode sourit en apercevant le visage, ange.

02 h 06



Photo par Ndya
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14 juillet 2008 1 14 /07 /juillet /2008 00:00


Et voici...

Simple empreinte de l'impensable
dans la mémoire des eaux
un brin de poésie immanente.



Sur les pas des jours, les rocs mousseux du temps
sont les coupons d'un doux chemin
qui s'alignent et t'accueillent
là où l'ondulation des mots
avec la luminescence de toi, se fond.
Toi, ta voix.. résonne encore là
dans l'inattendue fraicheur du fond des horizons
tout est soudain de nouveau possible
vivre, sourire et respirer, les pensées calmes du vent.
Etrangement proche et lointain
et le désir s'engouffre encore
dans une mélodie aux tons carmin
puisqu'à chacun de tes pas, tu allumes
le chant indicible des fleurs d'opale
et la lueur des premières étoiles.


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30 juin 2008 1 30 /06 /juin /2008 00:00


Voici les mots nus, échappés
d'un lagon de cendres grises
les émaillés de doux regrets

se meurent à portée de brise

--------------

Something stupid tu dis ?
Quels mots
Quelles rimes
Pour celui qui m'enseigna un jour
des mots d'amour, le goût sublime.


http://t2.gstatic.com/images?q=tbn:ANd9GcQlcGz-lx301QGigAuQ-lFR5oNDyJrpTWXNMtIGxMn-S1TNMRuvCw

Au premier temps de la valse
Toute seule tu souris déjà
Au premier temps de la valse
Je suis seul mais je t'aperçois

Au premier temps de la valse, toute seule je cherchais déjà, une raison d'avancer dans la brume, malgré le mal, le vent et le froid. Toute seule sous la pluie, un sourire trempé immobile sur le visage, les gouttes tombaient dans la nuit, c'était la douce consolation des nuages. Survint alors une délicate demande, puis très vite, on en compta deux.. d'un mot à l'autre au parfum de lavande, surviennent aussi quelques aveux ; (... et une chaude bise sur sa joue pour m'excuser de l'avoir pris pour une fille... =x et d'avoir ainsi donné sans le vouloir, un sacré coup à sa fierté de mâle très très... très viril et sexiste !)
Premières notes s'élèvent. Eclats de rire spontanés. Symbiose instantanée.

Au deuxième temps de la valse
On est deux tu es dans mes bras
Au deuxième temps de la valse
Nous comptons tous les deux une deux trois

Au deuxième temps de la valse, il naissait le vertige des sens, et la danse des cœurs qui pulsent et l'euphorie de la douce romance ; sur le sol humide de nos pas, le plus naturellement du monde... il m'a attirée dans ses bras ; puis dans un silence de rêves intérieurs, il m'a appris le langage des fleurs. Sa solitude et la mienne, essence de création, sur fond de mélancolie..
Son souffle.. musique au gré du vent, musique à fleur de peau, messages au gré des notes, des notes pour dire les mots ; musique n'en finit pas, et accompagne toujours... les traces de nos pas.

Au troisième temps de la valse
Nous valsons enfin tous les trois
Au troisième temps de la valse
Il y a toi y a l'amour et y a moi

Au troisième temps de la valse, survint soudain un arrêt.. sur image. J'ai rejoint le large de ses yeux et connu au creux de ses bras le plus doux des rivages.. Au troisième temps de la valse, j'ai gouté de sa bouche l'absolu de l'éphémère, il a dessiné du bout des doigts... sur mon corps les volutes de lumière.

Une valse à mille temps
Offre seule aux amants
Trois cent trente-trois fois le temps
De bâtir un roman...

Tu as fait naître dans mes mains, toutes les couleurs de l'arc-en-ciel.. libre et légère, livrée à tes mots sensuels.. et dans cette douce romance, il est bon de n'entendre.. que l'essentiel.
Toi et moi, pour une valse à mille temps, le veux-tu toujours, autant ?


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  • : Pour faire chanter les mots clochers de l'aube naissante, laisser couler la vie sur les passerelles de l'éphémère, rouge souffrance ou noire errance, aux perles de l'absence, à la brume des distances, à l'harmonie de la parfaite émouvance.
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Seul un poème peut prétendre

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