21 décembre 2013
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10:39
Bien sûr Je renonce
à l'anneau au clair de lune, à la magie
des premières fois, au sacré
silence suspendu dans le vide entre les
branches, pire encore...
à la danse.
Ce quadruple pas flottant plus haut que le rêve
et qui tremble soudainement, et qui chute
de ne pas être partagé
Bien sûr
Je renonce dans cette part du
monde où Je débarque un peu en retard.. aux empreintes des
premières fois
qui se disloquent plus loin à chaque
image que Tu soulèves pour que
les sols de mon être s'effondrent.
Published by Serenade
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Averses
8 juin 2013
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20:44
Une journée tirant sur l'autre, une chaîne infernale de paleur et tremblements et
d'interminables minutes criblées de nerfs
et les soupirs n'ont plus de sens encore moins de souffle.. suis-je vraiment vivante ?
Négation
suis-je au moins reflet ?
de toutes les peurs irraisonnées ou de
celle qui aurait dû être là un jour.
Seule une larme porte en elle la délivrance de
ce qui aurait pu être
une goutte où se diluent tous les riens qui
formaient le paysage impassiblement froissé
d'indifférence, et qui ramasse toute la grisaille du monde
jusqu'au dernier gouffre de conscience
c'est cela.. et qui résume les ombres solubles
dans la profondeur des âmes, si seulement elle pouvait venir.
Published by Serenade
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Averses
14 février 2013
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21:59
Arrive un moment où tout se disperse
sur cette feuille blanche figée au coin
du monde, tout
se disperse... les rimes les signes
les lignes
gravées dans la splendeur du temps
un siècle de certitudes, se fond.. et mon être
ajouté des lèvres de soie du souffle des lettres
en suspens, se rend..
tout se disperse
au fond...
quand on y pense. Des fois
arrive un moment où
l'on passe dans ce sentier de brume
par vide par souffrance par
erreur, peut-être pour revêtir l'âme des
enfants
ou celle des cignes, et
quand on y passe.. nue
entre deux lignes
le coeur battant.. le coeur bat.. tant
c'est toutes les imprononcées
prières des siècles d'avant toi que
le ciel embrasse
et qui sombrent doucement
et qui meurent de cela oubliées.
Published by Serenade
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Averses
28 octobre 2012
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16:47
... Instantané
On pourrait croire que tout ça est vain
aussi vain que les traces d'un navire dans l'océan
on pourrait répéter les brisures qui prennent forme
et qui minutieusement effacent les quelques projets de joie
répéter le crash en boucle, comme un crissement de fin d'automne
aussi ces vers qui s'étranglent de ne pas être lus
et qui meurent orphelins de leur propre auteure
ça ne touche rien les mots, ça ne transperse rien.. expire
c'est un poison vivant qui escalade les moindres nerfs..
On pourrait croire et remplir des pages de vacuités
des pages à remplir les intervalles fous de conscience
de sable brûlé, remplir jusqu'à la nausée
de ne plus pouvoir y croire, jusqu'à la forme répétée en boucle
sonore.. suspendue définitivement au travers de la gorge.
... Plus rien
Published by Braäxa til Alexandròs
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Averses
12 décembre 2008
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00:53
J'aimerais
Fuir.
Abandonner mon ombre paralysée
au pied du mur
ne pas l'interroger
c'est moi qui tremble ?
ou est-ce le vent de l'innomé désir...
Damn.
Published by Elle
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Averses
26 septembre 2008
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15:19
Je ne suis pas fleur du passé,
pétales du temps que l'on arrache...
Je ne suis pas une feuille des bois
sur le chemin des froides attaches
Juste un éclat d'eau sidérée,
une faille... non loin, non proche
Je ne suis pas à l'aise, là haut
clouée aux saintes étoiles
alors, j'ai décidé de vivre détachée
une ombre au vent, bien pâle
à peine plus haut aux cimes des herbes
dépourvue de pourquoi et de mais...
j'ai décidé... dans l'éparpillement du verbe
d'être libre, comme autant de fois
où le vent de malaise en suspens
a remué les rames et les voiles...
Published by Elle
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Averses
19 septembre 2008
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01:00
Frappée par les silences blancs
de ces sensations diaphanes
Pas trébuchés, sur les lignes de faille
et les empreintes des dernières roses d'été
qui se fanent
En cet intervalle nu
point une ébauche.. d'histoire
carnet vierge posé à l'affût
sur le banc du temps public
feuilleté, en attente, par le vent
des destins magnifiques
Ici,
ni vide
ni mémoire
seul s'envole
l'indéchiffrable frisson de l'absolu.
Published by Elle
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Averses
25 juillet 2008
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16:24
C'est une douce maladie
le cimetière du rire
c'est un sentier tordu
par où passe le pire
et l'irrattrapable perdu
C'est une douce euphorie
le chanté monocorde
de la proche agonie
le rien de l'âme nue
C'est une autre lassitude
qui me tue
Quieto des immobiles
un flou de certitudes
Cloisonné pathétique
des limites reçues
Déçue
de n'être
qu'à moitié ombre
tremblant de feuille sous la pluie
Triste de n'être pas fleur
au creux de tes mains
ni papillon de nuits..
Pourquoi le ciel,
pourquoi les rires et les projets
si je ne peux pas être une rime
le rythme intérieur
d'une autre vie qui t'anime.
Published by Elle
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Averses
4 juin 2008
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21:30
Vertige, le vide.. nausée
Sur le rivage des cœurs oubliés
Ce soir, je me suis échouée
Contre les roches dures et bleutées
D'un monde piégé dans l'éternité
Soupir, les points.. aligner
Dans la pâleur d'une aube lassée
Je me suis assise et j'ai tissé
Au sable noir des naufragés
Un tapis mouvant en guise de toile
Fil à l'endroit cavale et se pose
Fil à l'envers, les mailles reposent
Graines d'émotions, d'une âme blafarde
Les unes muettes, les autres bavardent
Les unes se laissent, les autres se voilent
Tissé de ciel, mais sans étoiles
Sourire, les traits.. marquer
Sur un tapis de vagues d'ébène
Au pinceau blanc, j'ai esquissé
Une toute petite barque en papier
Pour célébrer les noces du départ
Et embarquer un peu de peines
Par delà les hauts remparts
Sur le miroir des eaux salées
Jusqu'à ce qu'arrive l'hiver d'après
Brouillard, mirage, le flou..
Sur le quai des rêves dispersés
Je me suis assise et j'ai chanté
Le vent du nord dans mes cheveux
La sérénade d'un jour d'adieux,
Refrain à peine articulé
Les murs, échos.. passé
Dans la gare des illusions fanées
Je me suis trouvée et j'ai marché
Jusqu'au couloir du silence forcé
Longue et pénible fut la traversée..
Froid, le vent.. 'fait noir..
Au port des espoirs brûlés
Je me suis arrêtée et j'ai pleuré
Les départs, les adieux, les illusions
Et les restes de gréements usés
D'une toute petite barque en papier
Froissée par les vapeurs du temps
Dans un cocon de soie fragile
Je me suis cachée et j'ai écrit
Les mots qui ondulent et chavirent
A cheval entre la mort et la vie :
Vertige, pensées inondent
Vide flottant parmi les ondes
Nausée des peines profondes
Brouillard, mirage de soi
Echos des murs froids,
Passé, souffle le vent,
'fait noir toujours.. sans toi.
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J'ai rarement écrit pire, décousu et à un rythme aussi cassé..
La contrainte : Il fallait donc.. écrire l'amour pour ce poème.. sans conditions autres que celles de la prose poétique.
Published by Elle
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Averses
27 avril 2008
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18:44
Sur le chemin de nacre, courbes dans le vert
J'ai fait mes premiers pas en parfaite étrangère
Sur le chemin des songes, défilent les saisons
Couleurs de la vie, une douce tentation
Au bout de l'allée, l'observatoire du temps
Un homme adossé à l'ombre d'un géant
Ne faisant plus qu'un avec la colosse sacrée
Un rayon de lune glisse
sur ses pensées troublées
Au loin dans le noir
S'élève le chant de Polymnie
Invitation
A l'envol des mots-élégie..
Published by 神谷 薫
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Averses