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13 mai 2012 7 13 /05 /mai /2012 12:45

 

      http://i38.servimg.com/u/f38/10/08/60/55/untitl10.jpg

 

J’ai vu

dans l’angoisse absolue du vent

encore le même orage

un cercle de milliers d’erreurs qui forment

sans cesse une suite de millions de peurs qui forment,

à peu de choses près, ce silence étouffé de pleurs..

nuée prête à fuir

l’histoire,

celle-là même qui n’a pas encore commencé.

J’ai vu

encore la même image

des cercles fondus dans les cercles

des frontières épuisées

à mes pieds, le courage

pendu à la stupeur d’avant l’histoire,

gorge nue

murmure vide

pourtant… il manque

précisément le regard fou porté à

sa juste cible

sa bouche de splendeur

précieuse & poétique

précisément

celà.

 

 

Peinture : Mark Ryden

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9 février 2011 3 09 /02 /février /2011 23:33

 

 

A son contact
le monde se scinde
se scinde encore
jusqu'à former le merveilleux
souffle de l'instant
et flotte, la précipitation du vent
A son contact
cendres des horizons s'effacent
s'effacent encore
jusqu'à former des portes

et grincent et tremblent

l'échos des peut-être rimes

ces fleurs de lin

dans ses pupilles, imprononcées, infimes.

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16 août 2009 7 16 /08 /août /2009 17:06

Il parait,
qu'aux portes du soir
à la sortie d'un monde évident
les inattendue paroles
jusqu'au chuchotement
de l'âme se posent
Il parait
qu'à la sortie
des portes..
du temps
la prose,
et ce qui reste de brume
joignent les lèvres
défaites des roses.

Cela fait
choses...
-au delà, il.
Je
poursuis les étoiles
et les ombres, dans son regard
en cavale

Il
parait que battements s'emballent
sous les pétales des lentes pluies, la passion
de lui submerge

-au delà, je.
Il parait, que paraitre est importante
et qu'au delà des horizons, des espaces
sacrées, ses mots réveillent les désirs de l'amante
maintenant
Qu'il pleuve, qu'il vente

-au delà, nous.
Dans un doux torrent d'attente.

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8 février 2009 7 08 /02 /février /2009 03:24


Pour ce soir
les poussières du vent
fouettent mes pensées
et dispersent les mots troublés
suspendus aux portes du temps
et dans l'intime écho de ton regard
Je déchiffre à peine
l'infini des silences flottants
Ce soir, à leur merci
le vent.. le silence.. le temps
confessions nues des éléments
les lèvres de l'inconnu
me chuchotent tendrement
les sublimes rumeurs de l'éperdu
et les imperceptibles tremblements
Le vertige ne connait pas les barreaux
ni le contraint
Il se dessine
Il se reflète
dans l'irracontable secret de l'amant.

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5 février 2009 4 05 /02 /février /2009 19:32

- Seul un poème peut prétendre le pouvoir
de saisir les insondables fragments de l'âme
(ces mots là.. parce que j'ai brutalement voyagé au delà des miroirs
et qu'il n'y a de plaisir que dans le reflet des flammes)






Ici
Dans le fracas du monde
résonne l'écho du sourd
et l'éparpillement des solitudes
Le vent des fous côtoie
les silences décomposés
des jours.
Et soudain
ici devient maintenant et quelqu'un..
apprend à escalader le vertige
par le murmure inavoué
de vos mains
maintenant, les évidences retournées
elle le veut, enfin
noyer votre regard de fragments de nuit
et dessiner votre peau humide
par l'effleurement de pluie
et les improbables secrets des mots
qui transportent les sens
si loin
Apprendre
et naviguer en vous
jusqu'aux portes entrouvertes
de l'incertain
Ici, maintenant, quelqu'un
aux confins des mondes flous
les (im)possibles désirs
éclos de leur écrin


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22 décembre 2008 1 22 /12 /décembre /2008 15:34





Je n'attendais rien
Je n'attendais rien de l'autre
qui rêvait, là bas
L'or coulant des univers.
Fixé...
Je l'ai fixé
belle apparition
sur l'ocre mouvant des terres
en rêvant moi aussi
d'enfermer le vent
en bulles de verre.
Ne rien savoir
Rien savoir des sables

de leur murmure innocent
rien de l'autre
rien de "Je"
rien du rêvé
ni ce qui est important.
Et dans l'inattendu fleuve des dires
La contemplation
a basculé de l'immobile en instantané désir
Funambule sur ce rayon de lune
poser là les armes, n'en garder aucune

sur l'immaculé silence de ses pas
silences

échoués sur la dune
c'est alors qu'au métronome de vie
l'amant bat la mesure
des étreintes indicibles
c'est alors que
des jours
malmenés renaissent,

les traces d'autres possibles.



Photo : "Face au vent" de LEBLANC Alain
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18 novembre 2008 2 18 /11 /novembre /2008 18:00


... The dawn Myst glowing
The water flowing
The endless river... <3



Quel est donc son Myst'ère, le secret de sa magie ?
Comment se fait-il que... face à son univers
même le plus critique des regards
n'est plus tout à fait lui...

***

Voyage en rêves, ticket de velours en main, un aller sans retour...
pour une terre de secrets, de silences étoilés
une terre d'amour...
Voilà ce qu'est ce garçon,
un concentré de transparence, d'art, de sensibilité
sa discrétion rime avec son talent inné
son humour rime avec sa timidité
il se donne sans limite,
en amour comme en amitié
... perles
de couleurs et de mots
alignés, colliers
de phrases, de pensées
de formes improbables,
épurées
au commencement était-il...
la lumière ?
la brume ?
non... la liberté <3
Dédicace à mon Mystou' <3
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26 septembre 2008 5 26 /09 /septembre /2008 20:00



J'aurais été un bel oiseau, élégant
Colombe de rêve, d'un blanc pur
Voyageant au travers des nuages
Pour voguer jusqu'à Toi, et t'emmener..

.J'aurais été ton corps, transpirant
..J'aurais été tes lèvres, brulantes
...J'aurais été tes yeux, étincelants
....J'aurais été tes cheveux, enivrants
.....J'aurais été ta peau, divine douceur
....J'aurais été ton âme, transparente
...J'aurais été ton monde, le paradis
..J'aurais été la vie, bonheur & joie
.J'aurais été Moi, né & fait pour Toi

J'aurais été un souffle chaud, divin
Glissant sur ta douce peau, frissons
Dessinant en ton âme l'art passionné
Gravant en ton esprit deux, trois mots..




J'aurais été
le temps désenchaîné
avançant par pensées nues
au bord d'un encrier,
simple fleuve de notes perdues..
(... se rattraper au courant)
J'aurais été
les ailes d'un bel oiseau vagabond
battant la cadence des rimes
dans la partition du vent
simple mélodie de ce qui n'est plus..
(... dans le silence blanc)
J'aurais été
la renaissance
d'entre le vide des intervalles
écriture en pauses et double croches
de deux cœurs qui s'emballent..
(... Toi en moi, battant)
J'aurais été
l'accord des sens
les paroles de l'eau
l'ombre des songes
et l'essence des mots
(... pureté de ton reflet)
J'aurais été
une brise dans tes cheveux
une ligne dans tes pensées
une perle d'or sur ta peau
et dans tes yeux, l'éclat de rosée..
(... abstraction des désirs innés)
J'aurais été
le chant des anges dans tes oreilles
le souffle des nuages dans tes journées
le chemin des rêves dans ton sommeil
une ligne écrite dans un conte de fée..
(... proche pour l'éternité)

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14 juillet 2008 1 14 /07 /juillet /2008 00:00


Et voici...

Simple empreinte de l'impensable
dans la mémoire des eaux
un brin de poésie immanente.



Sur les pas des jours, les rocs mousseux du temps
sont les coupons d'un doux chemin
qui s'alignent et t'accueillent
là où l'ondulation des mots
avec la luminescence de toi, se fond.
Toi, ta voix.. résonne encore là
dans l'inattendue fraicheur du fond des horizons
tout est soudain de nouveau possible
vivre, sourire et respirer, les pensées calmes du vent.
Etrangement proche et lointain
et le désir s'engouffre encore
dans une mélodie aux tons carmin
puisqu'à chacun de tes pas, tu allumes
le chant indicible des fleurs d'opale
et la lueur des premières étoiles.


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8 juin 2008 7 08 /06 /juin /2008 15:47



Aux frontières de l'irréel, des rêves à perte de vue
Là où chantonne le vent, d'une mélodie de velours
Sommeille la vie, paisible et souffle l'inattendu..
D'un frisson secret.. au commandement des mots
Je me ferai murmures pour te conter l'amour
Je me ferai l'embrun pour embrasser ta peau..


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