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4 novembre 2007 7 04 /11 /novembre /2007 02:45



 



Dans un figé de temps

kamiya se livre, lasse, au rituel lancinant..
Se pose, à l'aube naissante, sous le grand chêne silencieux,
Complice du moment


Eclaboussures de fleurs fanées
kamiya lève des yeux, lueur fatiguée
Dans le jardin des mots qui meurent
Une ombre aux rires moqueurs,
Au loin semble danser


Eparpillé de lucioles
kamiya regarde autours
Il manque un peu de rose ici
Et peut-être dans son coeur aussi..


Givré de sensations
kamiya renonce, s'abandonne
Livide, son front sur ses genous posé..
Là haut
Dans un espace intermédiaire
Quelques étoiles filantes
Pour faire des voeux stupides
Qui ne seront jamais.


21h25


Photo par GuyFrançois

 

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30 septembre 2007 7 30 /09 /septembre /2007 03:30




Nuages

kamiya leva ses yeux bruns humides
Ponton fragile entre le ciel et l'océan
La soirée s'annonçait terne et vide
Comme un coquillage de nacre et d'argent
Comme une longue traversée du désert
Du noir, du temps, des miroirs, du néant


Averse
Les frissons amers d'incertitude
Parcouraient son corps de femme
De sombres perles de solitude
Glissaient le long de son âme
En voile opaque de lassitude
Etouffant un peu la flamme


Attente
kamiya fait quelques pas, jusqu'à la grande fenêtre
Observe quelques instant, les reflets lumineux de l'hêtre
Rayons de lune blanche, couchés sur l'herbe zen
Le vent errant se penche, sur le banc solitaire de ses peines
Quelques feuilles assoupies, patientaient là sereines..


Pensée
kamiya leva enfin un doigt transi
Et sur la vitre de blanc embuée, Elle écrit
Quelques mots maladroits, improvisés
Aux douces retrouvailles, au bonheur respiré
A ces voyages célestes dans d'autres contrées :

« Sous ton pont de Pierre
Ma rivière de tentations
La vie nous traverse »


00h00


Vibrato
maniacode posa, ivre, ses yeux mouillés
En des vers envoûtants, délicats et soignés,
Laissa imperceptible échaper un frisson,
Tremblant, simple et vulgaire poupée de chiffon.


Calendo
maniacode empruntait, chemins encore vierges,
Les voies d'un doux espoir, celui de retrouver ;
S'éloigner d'une rive, cherchant l'autre berge,
Sur l'océan sublime de leurs flots salés.


Voyage
maniacode trouva le long de son sentier
Lasse et abandonnée, la solitude même ;
La laissa prendre part en son âme blessée,
Tricoter doucement les perles d'un Je t'aime.


Espoir
maniacode posait sur son cou solitaire
Une pluie de baisers, chaleureux, salutaires,
Avant, le coeur noué, battant tel un damné,
Sur les tambours hurlants d'un doux rêve éveillé...

De sombrer en des bras infidèles..
Morphée.


Minuit passé de Quarante-sept minutes.


kamiya & maniacode - 30.9.2007
Photo par
soar

 

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24 septembre 2007 1 24 /09 /septembre /2007 12:30

 

 

Origine

kamiya retourna là où les rêves coulent, affluents inconnus
Là où l'eau du temps s'égoutte, onde de fatalité, inexorable continue

Cheminement
Silences de neige, les murs frissonnent au son du vent musicien
Elle laissa ses empreintes au bord de l'oubli, défilé de pas aériens

Renaissance
Dernière rose de l'hiver, ses courbes sont nues.. pourquoi es-tu si pale ?
Elle y posa sa main, une femme s'éveille et rougissent les pétales

Incandescence
Un voile de rêves, plissé d'ombres cachées, lui ferma doucement les yeux
Dans leur écrin du coeur piégés.. ils l'attendaient, les ineffables mots soyeux

14 h 07



Feu
maniacode sentit naître au fond de lui-même
Bien plus fort et plus vrai que tous les doux poèmes..
Un sentiment unique, sensation envoûtante,
A mille lieues d'un monde où chacun se lamente.

Croisée
Les routes prétracées, ô superbes destins,
Inéductablement ont mêlé les dessins
De vies pourtant lointaines ; terrible distance,
A surmonter pourtant, insupportable absence.

Remontée
Chacun renaît un jour, si ce n'est dans le sien,
C'est dans l'esprit d'un autre que vient le matin,
Doux recommencement, filant le long de l'eau
Reprendre le courant fluide de ses mots.

Origine
Douloureux mais serein retour jusques'aux sources
Agréable parcours, tracé sous les caresses,
Alors que le vent souffle d'anges en "je t'aime",
Il s'abandonne intime en fébriles poèmes.

17 : 53


kamiya & maniacode - 23.9.2007
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18 septembre 2007 2 18 /09 /septembre /2007 03:30



http://img138.imageshack.us/img138/3117/sanstitre1kl4.png


maniacode posa timide mais décidé sa main sur le battant délabré de la porte de l'horloge
maniacode, surpris, y trouva cependant une salle neuve, presque aussi chaleureuse que celles qui avaient jusqu'alors accueilli ses pensées fugitives
maniacode s'assit aurprès de la divine créatrice du lieu, posa son crâne appesanti sur l'épaule accueillante, frêle et tremblante, pourtant mère de réconfort.
maniacode salua exténué les membres affairés tout autour de lui, jeta un regard par la fenêtre battue d'une incessante ondée..
maniacode y laissa mentalement quelques unes des larmes qu'il retenait.

Seize heures, passées de Quarante-Huit minutes...

 

kamiya... =)

kamiya ferma les yeux..
Il y avait là un vertige
Un parfum de fleurs
Un sentiment d'ailleurs..
kamiya sourit
Il y avait là un frisson
Une douce chaleur
Un peu de bonheur
kamiya s'étonna..
Pour une fois
Cela venait de l'intérieur
kamiya...
Glissa sa main sur la joue de son tendre ami
Lui chuchota quelques mots fleuris
.. de ceux qui subliment l'envie
Aimerait lui offrir plus que le réconfort
Aimerait lui décrocher le soleil et l'aurore

kamiya leva les yeux
Le temps s'engouffre doucement
Dans un outre-ailleurs... 17 h 37

maniacode sursauta au mouvement de la jeune femme
maniacode laissa à leur tour ses paupières recouvrir des yeux fatigués
maniacode écouta, sans arrêt, le battement irrégulier qui secouait tout son être
maniacode ...
Plus de mots.
Jamais.
Emotion.
Et loquaces sont les silences...

maniacode entrouvrit ses lèvres et ses yeux, empreints d'un humide bonheur,
maniacode murmura tendrement à l'oreille de kamiya..

Dix-Sept Heures.. et Quelques minutes


kamiya glissa sa main dans celle de son compagnon
kamiya, le visage emprourpré d'or, accrocha d'un sourire son regard aimant
kamiya tenta à son tour de calmer ce coeur qui bat n'importe comment
kamiya...
Soupirs..
Toujours.
Vibrations.
Eblouis sont les silences...
Magie de l'instant.

18 h 17

maniacode entoura de ses bras le cou aimé de kamiya
maniacode y déposa un baiser furtif, une larme de joie
maniacode laissa glisser le joyau égaré sur la tendre peau, la saisit à nouveau
maniacode éleva lentement son regard jusqu'au cadran redouté
maniacode goûta un dernier instant à la saveur agréable et chaleureuse
maniacode hésita une minute
maniacode observa au dehors la lune bienveillante illuminant la pièce
maniacode sourit, ferma les yeux..

Vingt-deux heures et Trente-cinq minutes


kamiya sourit
Echarpe de soie
Au goût de larmes salées
Autour de son cou

kamiya rougit
Sur sa peau posée
L'esquisse sensuelle
D'une rencontre

Et l'horloge marqua

Un coup de foudre
Changement de cap
Approche.

Un coup de coeur
Mélodie d'amour
Chante.

Un coup de vie
Jusqu'au bout du temps
Reste.

1 h 40


Totale improvisation, par un soir de septembre.
Photo par
valé et marc

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16 septembre 2007 7 16 /09 /septembre /2007 00:00



kamiya franchit la porte du pendule
Fit voler quelques insectes noctambules
Quelques pas dans le vide de l'ennui
Pour marquer la pause comme une virgule
kamiya piétina les cierges et les livres
Sur son cou serpentait un guivre
Et comme du fond d'un puits
Gémit l'orchestre de cuivres
kamiya d'un regard, dissipa le bruit
Dans ses yeux noirs neigeait la nuit
Et sur la vitre glacée de givre
Perlaient les miettes de pluie


14.8.2007 à 00h45
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13 septembre 2007 4 13 /09 /septembre /2007 21:30







Escarpement
kamiya posa un pied à l'orée de la passerelle flottante
Et sous ses chaussons, les marches jouent aux invisibles filantes


Inspiration
Elle avança dans le long couloir, sur la voie.. sinueuse, périlleuse, délicieuse
Au bout de l'allée, la lumière à l'ombre s'unit, dans une valse vertigineuse


Expiration
Soudain un souvenir
Elle eut un sourire


Suspension
Elle s'arrêta longtemps, et s'arrêta le temps
Devant l'objet de fascination, objet de l'émotion


Indécision
Elle hésita un instant, de peur de froisser le silence
Elle hésita encore.. à lui faire confiance.. se fondre en confidences


Respiration
Sa main s'aventura.. le tempo donné
Elle ferma les yeux aux notes passionnées


23 h 09

Assise
maniacode marcha, sénateur, jusqu'au coussin accueillant
Il laissa hésitant son empreinte dans le velours.


Exposition
Il observa alentour, tâta les bruits qui courraient jusqu'à lui
Ses yeux écoutaient les mots flamboyants, chuchotés


Envol
Lâchant prise, sans un battement d'ailes, l'azur superbe
Ceux du métronome improvisé résonnaient au fond de lui au rythme de l'humeur


Découverts
Marin craignant de perdre les courants, il s'accrocha, décidé
A la beauté inqualifiable des crochets caressants


Suppositions
Saoûl, il anima à son tour, blessant une à une les cordes émotives
Il devina le pas, la couleur, rejoint enfin la marche


Souffle
Vie. Et les paupières closes il poursuivit
Q'une fois éternelle soit la nuit.


Trente-troisième mesure..

Résonne le La des poètes
Sur une plage d'arpèges, les yeux noyés de vagues
Elle reposa sa main sur les touches d'ivoire.. ses pensées divaguent


Vibre le Piano des interprètes
Dociles, leurs doigts glissèrent en une sonate parfaite de grâce
Elle dissipait les cendres aigus, Il dispersait le souffle des basses


Frémissent les cordes secrètes
D'une symphonie inachevée, de partitions incomplètes
Les notes floues s'évaporent.. à jamais par la porte entrouverte


Volutes discrètes
De la musique ensorcelée
Des âmes envolées.. et consolées



2 h 18

Développement
De trille en broderies, la danse bat son plein
Sautant de sol à la, au gré des folles mains


Dissonnances
Parfois raisonne un bruit, rejoint vite les cieux
Amuse l'oreille, délice pour les yeux


Soupirs informulés
Alors demeure infondé, pourtant véridique
Le doute, les silences, les peurs en musique


Calme
Enfin, et peu à peu, les notes moins nombreuses
Chantent innocente, mélopée amoureuse.


Second mouvement, mesure Cinquante..


kamiya & maniacode
27.8.2007

 

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12 août 2007 7 12 /08 /août /2007 16:11


Nostalgie en soi(e) majeure




 
Un pas puis deux
kamiya s'arrêta un instant sur la partition du temps impétueux
Une marche puis deux
kamiya s'avança enfin sur l'échelle des mots hasardeux
Une main puis deux
kamiya tourna la clé des sombres lieux
Un regard puis deux
kamiya effeuilla les visages.. aux tons mystérieux
Une note puis deux
kamiya griffonna un solo aux sons frileux
Un soupir puis deux
kamiya déposa sa mélodie et ferma les yeux...

Tic-tac, et le métronome marqua la mesure le 5.8.2007 à 14h17

 
Photo par Bloch Michele

 

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