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29 décembre 2014 1 29 /12 /décembre /2014 23:00

 

 

 


 

 

Que dis-tu

de ces toutes premières fois où

se déversait à contre sens.. l'éclat

d'improbable nudité

d'un tremblement d'un

murmure rouge d'automne..

de cette autre fois où

les morceaux de pluie

verticale ondulaient

de tes pupilles nomades cherchant

demeure dans l'intime

ruissellement

ces fois où tes regards

ondulaient goutte à

goutte à goutte

jusqu'à révélation du

suivant désir..

Que dis-tu de ça..

de vivre les ondes des intervalles humides

d'un amour qui frappe et obsède

de l'hypothèse d'une dernière fois ?

folie, me diras-tu..

J'avoue..

tu sais, parfois

quand l'ombre de moi tressaille, c'est

ce possible poème muet né de

ta pulpe qui souffle vie sur ma peau

..tu devrais écrire la nuit.. ce qui

au delà des murs et des chaînes

succombe et qui

doucement consume et qui

de tes lèvres de soie fait éclore

la rose..

 


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27 mai 2014 2 27 /05 /mai /2014 21:55

 

 

Il faut être quelque part perdue
ici, pour que declic survienne
absolument perdue, pour s'apercevoir
que l'on a pas grand chose à perdre
désormais pas grand chose, juste
l'essentiel... qu'à cela ne tienne
sauf que... on est peut-être pas
programmés à l'être, composer avec
eux... le temps, le silence, la peine
composer par dessus le désastre et
continuer d'enlacer toutes ces ombres
précisément, ces choses vaines.

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21 décembre 2013 6 21 /12 /décembre /2013 10:39

 

Bien sûr Je renonce

à l'anneau au clair de lune, à la magie

des premières fois, au sacré 

silence suspendu dans le vide entre les 

branches, pire encore...

à la danse.

Ce quadruple pas flottant plus haut que le rêve

et qui tremble soudainement, et qui chute

de ne pas être partagé

Bien sûr 

Je renonce dans cette part du

monde où Je débarque un peu en retard.. aux empreintes des 

premières fois

qui se disloquent plus loin à chaque

image que Tu soulèves pour que

les sols de mon être s'effondrent.

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8 juin 2013 6 08 /06 /juin /2013 20:44

 

Une journée tirant sur l'autre, une chaîne infernale de paleur et tremblements et

d'interminables minutes criblées de nerfs

et les soupirs n'ont plus de sens encore moins de souffle.. suis-je vraiment vivante ? 

Négation

suis-je au moins reflet ?

de toutes les peurs irraisonnées ou de 

celle qui aurait dû être là un jour.

Seule une larme porte en elle la délivrance de 

ce qui aurait pu être

une goutte où se diluent tous les riens qui 

formaient le paysage impassiblement froissé

d'indifférence, et qui ramasse toute la grisaille du monde

jusqu'au dernier gouffre de conscience

c'est cela.. et qui résume les ombres solubles

dans la profondeur des âmes, si seulement elle pouvait venir.

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14 février 2013 4 14 /02 /février /2013 21:59

 

 

Arrive un moment où tout se disperse

sur cette feuille blanche figée au coin

du monde, tout

se disperse... les rimes les signes

les lignes

gravées dans la splendeur du temps 

un siècle de certitudes, se fond.. et mon être

ajouté des lèvres de soie du souffle des lettres

en suspens, se rend..

tout se disperse

au fond...

quand on y pense. Des fois

arrive un moment où

l'on passe dans ce sentier de brume

par vide par souffrance par

erreur, peut-être pour revêtir l'âme des

enfants 

ou celle des cignes, et

quand on y passe.. nue

entre deux lignes

le coeur battant.. le coeur bat.. tant

c'est toutes les imprononcées

prières des siècles d'avant toi que

le ciel embrasse

et qui sombrent doucement

et qui meurent de cela oubliées.

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28 octobre 2012 7 28 /10 /octobre /2012 16:47

 

... Instantané

 

On pourrait croire que tout ça est vain

aussi vain que les traces d'un navire dans l'océan

on pourrait répéter les brisures qui prennent forme

et qui minutieusement effacent les quelques projets de joie

répéter le crash en boucle, comme un crissement de fin d'automne

aussi ces vers qui s'étranglent de ne pas être lus

et qui meurent orphelins de leur propre auteure

ça ne touche rien les mots, ça ne transperse rien.. expire

c'est un poison vivant qui escalade les moindres nerfs..

On pourrait croire et remplir des pages de vacuités

des pages à remplir les intervalles fous de conscience

de sable brûlé, remplir jusqu'à la nausée

de ne plus pouvoir y croire, jusqu'à la forme répétée en boucle

sonore.. suspendue définitivement au travers de la gorge.

 

 

... Plus rien

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1 septembre 2012 6 01 /09 /septembre /2012 18:06

 

 

http://t3.gstatic.com/images?q=tbn:ANd9GcQUuWbczakTeHvpn8MfdgGyFB_ukVnnMde7VpzJffogIDmmwd26ew

 

Derrière le sens du vide

usé jusqu'à la dernière couche de 
ruines 
personne ne sait rien
des points de l'encre des intervalles des 
premiers chants
cloués
dans la poignée d'espace 
.. où toi seul me définit la nuance
des choses
personne ne dit rien
des saisons qui tournent des cycles sans 
papillons ajoutés
de l'horizon trempé de mots tordus 
en orbite
ici.. en cet automne muet
où toi seul me raconte les habitudes
des roses
personne ne vient au secours des vagues
à ce point mêlées ?
à ce point rumeur ?
pas même l'écorce enceinte
de toutes ces premières fois que 
l'hiver a
tues...

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5 août 2012 7 05 /08 /août /2012 18:40

 

 

 

Depuis là où je parle

quelque chose en moi prie et chute par

actes violents de silences

aussi la part des

murmures secrets, moitié

sourds moitié ivres

gravés sur ta pulpe de soie

et mon front contre la

vitre.. nue et ondulante se vide

par petits textes de toi et de cendres

Depuis l'hier où

je parle..

la parole s'est réduite à

feu par voeu de fierté.. il n'y a pas à expliquer

les fissures dans

ma gorge

Depuis l'erreur.. que je parle

et que "Je" n'est rien pour toi

que vacuité

que neige

que poussières

trois petits points jetés dans l'ordre anarchique

des langues

à ceci près.. d'une syllabe.

 

 

 

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13 mai 2012 7 13 /05 /mai /2012 12:45

 

      http://i38.servimg.com/u/f38/10/08/60/55/untitl10.jpg

 

J’ai vu

dans l’angoisse absolue du vent

encore le même orage

un cercle de milliers d’erreurs qui forment

sans cesse une suite de millions de peurs qui forment,

à peu de choses près, ce silence étouffé de pleurs..

nuée prête à fuir

l’histoire,

celle-là même qui n’a pas encore commencé.

J’ai vu

encore la même image

des cercles fondus dans les cercles

des frontières épuisées

à mes pieds, le courage

pendu à la stupeur d’avant l’histoire,

gorge nue

murmure vide

pourtant… il manque

précisément le regard fou porté à

sa juste cible

sa bouche de splendeur

précieuse & poétique

précisément

celà.

 

 

Peinture : Mark Ryden

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21 mars 2012 3 21 /03 /mars /2012 21:46

 

 

 

316668.jpg

 

 

 

S'incliner devant les lois de la mémoire
Braäxa descend lentement dans l'immensité du temps
celui-là même.. servi ici par tasses discontinues -d'éloignement-

Et tout en évitant les failles passées
Braäxa souffle les cendres, ces choses infiltrées de vertige
celui-là même.. qui n'est plus moteur du verbe -épuisement-

Le long du rivage des mots
Braäxa essuie de verre, son âme en fin de cycle
celle-là même aux intervalles de pesant silence -détachement-

22 h 50

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