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11 avril 2008 5 11 /04 /avril /2008 01:03






Au bord de l'horizon,
sur le parapet des cieux...

là où sommeille l'automne
et s'engouffre le train des adieux
dans la langueur des ondes monotones
il y a les soupirs bleus
tombés du grenier des songes
les soupirs des amoureux
s'égouttent comme une vieille éponge
Au bord de l'horizon, les souvenirs
s'enlacent et se croisent
s'effritent et s'envasent

et soufflent silencieux
il y a.. tes larmes en dedans
lacérant tes veines
rythmant la sérénade des peines
écoute les couler..
lentement
longuement
lamentablement
creuser des murmures difformes
sur les monts pales et informes
de ton visage d'ange
écoute chanter les gouttes
qui chavirent et s'écrasent
sur ton coeur d'ardoise.. écoute
  les battements derniers
qui basculent et se meurent
précipités dans les sombres vapeurs
d'un monde, autre étrange.

-----------------
Photo par roland.r


(pff.. je crois que je pleurais des fleuves ce jour là, pour avoir lu une simple ligne adressée d'une autre à lui, un symbol, on dit que c'est un délire.. c'était probablement innocent, peut-être pas, va le dire à un coeur amoureux.. il fallait se taire et se sentir mourir, ou soupirer et se laisser écrire)


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23 mars 2008 7 23 /03 /mars /2008 05:00



... Yashanti



Par une simple nuit de printemps, lorsque les âmes embuées se perdent en désespoir, de frêles esprits se rencontrent pour deviser par la pensée lors de sérénades enflammées. Quelques pas de danse dans l'obscurité, lorsque la lumière fait rage au sein de mon esprit perturbé... et les plumes valsent sur le rythme frénétique du verbe, sans filet. Le démon divin et l'indolent lutin.

Par une douce nuit de printemps, deux âmes solitaires décident d'arrêter à deux, la lumière de l'indicible... frôler du bout des doigts le sens des choses muettes et déclencher l'arcane de la complicité secrète ; quelques pas de danse pour céder à l'irrésistible.. pour conjurer l'intime errance et devenir enfin visibles.
(Il est dit que... seul ce qui arrête la lumière devient perceptible.)


Il aimerait lui souffler ces mots doux, que le cœur ne parvient à tirer de la chair, que l'esprit modélise dans les airs... Une plaie à l'âme dont coule la lymphe, sans remède sinon l'espoir que les auspices changent un soir sous le saule des nymphes...

Elle aimerait trouver entre les lignes un sens caché ou un signe, sur lequel appuyer l'élan des mots, et se laisser librement aller à lui renvoyer l'écho..
(Dis quelque chose..)


Que l'échine se courbe, elle acquiesce aux murmures qui filent entre ses lèvres...

... mais, que disent-ils ?

Ils se plaignent au dieu du temps qu'il ne lui octroie assez de temps auprès d'elle, ils se lamentent sur la prose passée et celle qui reste enfermée dans les limbes... de poser les mains au creux de ses reins, et de lui dire qu'elle le fait souffrir, douleur sensuelle qui en son sein fait naître l'envie... un désir rouge de vie.

Doux murmures voluptueux.. souffriras-tu aussi si dans cette étreinte, Elle laisse couler ces larmes sur son sourire et qu'elle tremble à l'effleurement des mots confus nés pour séduire ?

Je la tiendrai tout contre moi, et caresserai ses lèvres pour que ruissellent sur sa peau les gouttes de plaisir qui envahissent mon esprit... j'irai saisir le battement de son cœur pour faire palpiter le mien, au juste rythme de son empathie.

Proche.. si proche à me faire rougir, et cette eau des caresses enflamme mes soupirs.. j'irai saisir le langage secret du corps, et le velours du désir mouvant au fond de ta bouche, les chuchotis discrets te diront alors l'appel frissonnant de la peau que tu touches.

Que sonnent les violons lorsqu'en cadence je t'emmènerai danser sous les arches de mes sentiments exacerbés... de la folie nous serons les amants qui sous la Lune, jouissent de leur liberté, aimants.

... mais qu'ils se taisent lorsque soudain dans le lointain des regards croisés, au détour d'un hasard ou d'un destin s'épanouira la fleur attisée.. quand mon visage reposera dans tes mains, et souffrira le souffle languissant de ton alizé, s'élèvera alors la mélodie des sentiments sur le pont des délicieux mirages, et dans le creux de tes bras aimants, tu me protègeras contre l'orage.

... sous la pluie n'aura d'emprise que l'ivresse qui nous tue, irrémédiablement, alors que les notes se joignent aux lettres pour exprimer mes mots couleur de ciel... pour lesquels tu es le soleil qui caresse mon être de son aura et ses étincelles...

... tes mots bleus, errant perdus le long de ma joue rose, déclenchent des tempêtes silencieuses et accentuent l'osmose. Survient alors un mélodieux baiser de ceux qui troublent les songes, entre les lèvres posé ; quelques secondes de rêves, puis glisse sur ton cou, d'un fleuve voluptueux et osé.

Par ma bouche, une missive empreinte d'un zeste de douce euphorie, tandis que mes doigts suivent le chemin doré que sur moi tu as tracé. A ma main ton visage appartient, lorsque sous tes cheveux d'ange, elle s'imprègne tendrement de ce délicieux mélange, une beauté florale à sensibilité chorale...


Braäxa & ChaudBiz


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22 mars 2008 6 22 /03 /mars /2008 06:00




Sonnent les clochers
Et s'éteignent les mirages
Calmement, la nuit
Ferme les paupières

Le temps d'une pause
Voyageurs éreintés, se posent
Et s'endorment
Les vers et la prose.

------
(Fermeture du topic des insomniak sur le board)
Photo par :
Rod Costa
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21 mars 2008 5 21 /03 /mars /2008 02:20


Figée, pauvre idiote

Vois s'envoler les éclats
des précieux instants..
Souffle, la blanche fumée
ces flocons empoisonnés
tout autour de toi, libère
les vapeurs de solitude humées
et les regrets emprisonnés..
Respire, il est là
Regarde ta vie filer
tremble de tout corps..
Ecoute le chant secret
velours d'une voix aimée
résonne sensuelle
sur le pont du passé 
traverse les passerelles
jusqu'au fond de ta conscience ;
écoute et savoure
désormais tous ses silences..
Ferme tes paupières
sur le vide de tes yeux,
coule avec les sables
du temps des aveux
vers la cascade finale
de la douleur ineffable..
Surtout, reste figée
Respire sa présence
et regarde doucement
les grains de vie filer
Mais cherche son reflet
dans les chemins parallèles

Et viens me raconter..


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20 mars 2008 4 20 /03 /mars /2008 17:51

 

 

Soirée de silence
Les étoiles alanguies
lâchent les brides
des fantasmes enfouis
Avions-nous perdu l'envie
de raviver au cœur de la nuit
la flamme tendre et ardente
du temps où l'on honorait Séléné
sans craindre la mort lente ?
Maitresse incandescente
La lune est une femme-désir
Elle vous prend dans son ventre
vous aime violemment
et puis vous laisse mourir...


Le sablier s'épuise
encore quelques heures à vivre
avant que le temps ne s'enlise

 

La suite... ici.

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15 mars 2008 6 15 /03 /mars /2008 13:53


*Je te hais maudite plume, car tu es mon unique conquête et tu n'es fille coquette que l'on emmène dîner sous la lune. Crois bien que je ne regrette ni chagrin ni amertume, j'irai au bout de ma quête : je l'enlacerai dans la brume.*


*mais je t'aime gardienne des rimes, car tu es la voix de mes silences et tu incarnes la fougue des brunes. Crois bien qu'il est temps de jeter l'ancre des quêtes, amarrer le bateau errant, à l'abri de la tempête, dans un port de soi(e) aimant...*


*Qu'il est pourtant loin, le temps des rêveurs, celui où nul était le besoin, de prouver son amour par les fleurs. Crois bien que me lasse, cette nouvelle époque amère, alors que sous le strass, se cache la misère.*


*Les rêves glissent sur les lignes de fuite, et tu sembles fatigué.. tu ne crois plus aux mythes. Crois bien qu'entre fleurs et passion, à l'affût dans les travées du destin, se réfugie le flèche de cupidon pourtant, si proche de tes mains...*

*Si seulement il n'était aussi maladroit, il se rendrait compte que je l'ai loué, mais qu'en son état je ne suis roi, de rien d'autre sinon l'oublié. Crois bien que la volonté me vide et que j'aimerais être touché, mais entre mes doigts cupides, ce sont mes blessures que j'ai déjà pansées.*

*Alors donne-moi la main, et ne crains plus rien... ferme les yeux et suis mes pas, là où frissonnent les arbres et dorment les fleurs ça et là, come on... au bout du chemin là où s'épanouit l'automne, et compose de sa mélancolie le refrain. Crois bien que la poudre d'amour, referme les douces blessures masquées à tort, et que face à l'injustice du temps et au regard des autres... à deux on est plus fort*




kamiya et ChaudBiz

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15 mars 2008 6 15 /03 /mars /2008 13:46



Avance, ivre.. de tes pas lourds, déroule les quelques mètres qui te restent à vivre.. ton sabre à la main.. pèse tous les soupirs du monde et devant tes yeux brouillés se dressent les silhouettes des arbres morts à la ronde..
Avance, ferme les yeux, vagabonde.. laisse enfin rouler les larmes sur ton visage exsangue, n'aie plus honte de les libérer, personne n'est là pour t'en vouloir.. marche et tangue.. jusqu'au pied de l'arbre où les chemins de vie et de mort convergent, où tu recherches la magie de l'agonie et les émotions pures et vierges.
Avance, seule avec tes peines, dans un vol langoureux de lucioles.. les trainées de jade fluorescentes te frôlent le corps à peine, et tes pensées s'agitent, s'embrument et s'envolent... avance, là où se dessine la fin de toute chose, cela fait trop longtemps que tu y penses, mais jamais tu n'oses.. la douleur a dépassé le seuil du supportable, tu le sais.. depuis que ton sourire fou a remplacé le regard insondable..
Avance, tu y es presque, le décor se fige autour de toi comme une fresque, décroche la rose noire de tes cheveux et dépose la dans l'herbe, elle parlera pour toi quand il passera par là, alors que te lâchera le verbe..
Avance, tu as enfin compris, que la faiblesse se paye cher, que la traitrise blesse et l'abandon laisse amer, que le bonheur est une poudre fine, très vite au vent dispersée, et l'infidélité assassine.. tu as compris et tu consentis, au seul châtiment possible, désormais tu te plies..
Avance, respire, les derniers souffles de ta vie désaccordée, libère donc ce poids sur ton cœur bridé.. souris, tu ne fais plus qu'un avec ta lame jusqu'aux entrailles plantée, vous n'avez jamais été aussi intimes et tu ne souffres plus, tu touches à l'ascension ultime..
Tu ne peux plus avancer, mais tu souris, ton esprit se purifie et tu laisses doucement, sur le sol humide s'égoutter les perles de mémoires, les nuages du déboire, les flashs du passé terni.. et le doux silence de l'infini.


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15 mars 2008 6 15 /03 /mars /2008 11:32


J'ai rêvé
le grondement du gros oiseau blanc, me transportant sur ses ailes près de toi, et les battements incontrôlables de l'attente
j'ai rêvé
ces quelques minutes où l'on se cherche, et le premier regard croisé, le sourire au fond des yeux embués.. le sang qui remonte au visage, le frémissement des lèvres en manque et le vertige des sens troublés
j'ai rêvé
le face à face silencieux, ma main sur ta joue et l'étreinte fougueuse, ton souffle et ton odeur.. ta douceur rêveuse
j'ai rêvé,
mais si tu ne veux pas de mes mots, alors je les reprends... et je les range à coté des autres... je les enterre ou je les pends...


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14 mars 2008 5 14 /03 /mars /2008 20:08



Sur le quai des larmes
Le long du pavé de blues
Une femme fantôme
Sans nom et sans histoire
Seule sous la pluie
Et flâne dans le noir
Fredonne.. les chants du départ
Embrasse les traces humides
d'un temps aux instants morts
Et les gouttes d'espoir
qui s'évaporent..
qui s'évaporent.




ug_fck
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13 mars 2008 4 13 /03 /mars /2008 15:51





J'aurais été
Sur un fil de rêves
Coucher de soleil fondant
Dans l'or de ses yeux

Au fond de ses yeux
La magie de l'or couchant
Soleil de ses rêves.


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