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23 mars 2008 7 23 /03 /mars /2008 05:00



... Yashanti



Par une simple nuit de printemps, lorsque les âmes embuées se perdent en désespoir, de frêles esprits se rencontrent pour deviser par la pensée lors de sérénades enflammées. Quelques pas de danse dans l'obscurité, lorsque la lumière fait rage au sein de mon esprit perturbé... et les plumes valsent sur le rythme frénétique du verbe, sans filet. Le démon divin et l'indolent lutin.

Par une douce nuit de printemps, deux âmes solitaires décident d'arrêter à deux, la lumière de l'indicible... frôler du bout des doigts le sens des choses muettes et déclencher l'arcane de la complicité secrète ; quelques pas de danse pour céder à l'irrésistible.. pour conjurer l'intime errance et devenir enfin visibles.
(Il est dit que... seul ce qui arrête la lumière devient perceptible.)


Il aimerait lui souffler ces mots doux, que le cœur ne parvient à tirer de la chair, que l'esprit modélise dans les airs... Une plaie à l'âme dont coule la lymphe, sans remède sinon l'espoir que les auspices changent un soir sous le saule des nymphes...

Elle aimerait trouver entre les lignes un sens caché ou un signe, sur lequel appuyer l'élan des mots, et se laisser librement aller à lui renvoyer l'écho..
(Dis quelque chose..)


Que l'échine se courbe, elle acquiesce aux murmures qui filent entre ses lèvres...

... mais, que disent-ils ?

Ils se plaignent au dieu du temps qu'il ne lui octroie assez de temps auprès d'elle, ils se lamentent sur la prose passée et celle qui reste enfermée dans les limbes... de poser les mains au creux de ses reins, et de lui dire qu'elle le fait souffrir, douleur sensuelle qui en son sein fait naître l'envie... un désir rouge de vie.

Doux murmures voluptueux.. souffriras-tu aussi si dans cette étreinte, Elle laisse couler ces larmes sur son sourire et qu'elle tremble à l'effleurement des mots confus nés pour séduire ?

Je la tiendrai tout contre moi, et caresserai ses lèvres pour que ruissellent sur sa peau les gouttes de plaisir qui envahissent mon esprit... j'irai saisir le battement de son cœur pour faire palpiter le mien, au juste rythme de son empathie.

Proche.. si proche à me faire rougir, et cette eau des caresses enflamme mes soupirs.. j'irai saisir le langage secret du corps, et le velours du désir mouvant au fond de ta bouche, les chuchotis discrets te diront alors l'appel frissonnant de la peau que tu touches.

Que sonnent les violons lorsqu'en cadence je t'emmènerai danser sous les arches de mes sentiments exacerbés... de la folie nous serons les amants qui sous la Lune, jouissent de leur liberté, aimants.

... mais qu'ils se taisent lorsque soudain dans le lointain des regards croisés, au détour d'un hasard ou d'un destin s'épanouira la fleur attisée.. quand mon visage reposera dans tes mains, et souffrira le souffle languissant de ton alizé, s'élèvera alors la mélodie des sentiments sur le pont des délicieux mirages, et dans le creux de tes bras aimants, tu me protègeras contre l'orage.

... sous la pluie n'aura d'emprise que l'ivresse qui nous tue, irrémédiablement, alors que les notes se joignent aux lettres pour exprimer mes mots couleur de ciel... pour lesquels tu es le soleil qui caresse mon être de son aura et ses étincelles...

... tes mots bleus, errant perdus le long de ma joue rose, déclenchent des tempêtes silencieuses et accentuent l'osmose. Survient alors un mélodieux baiser de ceux qui troublent les songes, entre les lèvres posé ; quelques secondes de rêves, puis glisse sur ton cou, d'un fleuve voluptueux et osé.

Par ma bouche, une missive empreinte d'un zeste de douce euphorie, tandis que mes doigts suivent le chemin doré que sur moi tu as tracé. A ma main ton visage appartient, lorsque sous tes cheveux d'ange, elle s'imprègne tendrement de ce délicieux mélange, une beauté florale à sensibilité chorale...


Braäxa & ChaudBiz


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