11 avril 2008
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01:03
Au bord de l'horizon,
sur le parapet des cieux...
là où sommeille l'automne
et s'engouffre le train des adieux
dans la langueur des ondes monotones
il y a les soupirs bleus
tombés du grenier des songes
les soupirs des amoureux
s'égouttent comme une vieille éponge
Au bord de l'horizon, les souvenirs
s'enlacent et se croisent
s'effritent et s'envasent
et soufflent silencieux
il y a.. tes larmes en dedans
lacérant tes veines
rythmant la sérénade des peines
écoute les couler..
lentement
longuement
lamentablement
creuser des murmures difformes
sur les monts pales et informes
de ton visage d'ange
écoute chanter les gouttes
qui chavirent et s'écrasent
sur ton coeur d'ardoise.. écoute
les battements derniers
qui basculent et se meurent
précipités dans les sombres vapeurs
d'un monde, autre étrange.
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sur le parapet des cieux...
là où sommeille l'automne
et s'engouffre le train des adieux
dans la langueur des ondes monotones
il y a les soupirs bleus
tombés du grenier des songes
les soupirs des amoureux
s'égouttent comme une vieille éponge
Au bord de l'horizon, les souvenirs
s'enlacent et se croisent
s'effritent et s'envasent
et soufflent silencieux
il y a.. tes larmes en dedans
lacérant tes veines
rythmant la sérénade des peines
écoute les couler..
lentement
longuement
lamentablement
creuser des murmures difformes
sur les monts pales et informes
de ton visage d'ange
écoute chanter les gouttes
qui chavirent et s'écrasent
sur ton coeur d'ardoise.. écoute
les battements derniers
qui basculent et se meurent
précipités dans les sombres vapeurs
d'un monde, autre étrange.
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(pff.. je crois que je pleurais des fleuves ce jour là, pour avoir lu une simple ligne adressée d'une autre à lui, un symbol, on dit que c'est un délire.. c'était probablement innocent, peut-être pas, va le dire à un coeur amoureux.. il fallait se taire et se sentir mourir, ou soupirer et se laisser écrire)