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21 mars 2012 3 21 /03 /mars /2012 21:46

 

 

 

316668.jpg

 

 

 

S'incliner devant les lois de la mémoire
Braäxa descend lentement dans l'immensité du temps
celui-là même.. servi ici par tasses discontinues -d'éloignement-

Et tout en évitant les failles passées
Braäxa souffle les cendres, ces choses infiltrées de vertige
celui-là même.. qui n'est plus moteur du verbe -épuisement-

Le long du rivage des mots
Braäxa essuie de verre, son âme en fin de cycle
celle-là même aux intervalles de pesant silence -détachement-

22 h 50

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7 décembre 2008 7 07 /12 /décembre /2008 14:41





Tic tac...
Tempête sauvage
Les irrésolues pensées s'incarnent,
vertige creusé de rage.
Ici, s'élèvent les écailles... du vent pointu
et frappent
les vitres des temps passés
- le froid arrose les cœurs -
d'embruns, les vapeurs de souvenance
s'échappent.

Tic... tac
Cadenas sur sourires, croix sur paroles
et entre les yeux, l'espace de la mémoire figée
en diastole.
Loin de toi, les brisures du monde
le vent des fous disperse
les perspectives d'étoiles... qu'on frôle.
Loin de toi, il n'y a de sens
que dans la profondeur des notes
éparpillées entre longs silences
... et interminables bémols.

Tic... tac
Braäxa fait d'un chemin, quelques pas
Braäxa pose une main sur son épaule
... et l'embrasse d'une lèvre de soie
Braäxa fond, devient souffle
... quelques instants dans ses bras.


11h46

Photo par Rollus
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11 octobre 2008 6 11 /10 /octobre /2008 11:44


Adagio
I don't know where to find you
I don't know how to reach you
I hear your voice in the wind
I feel you under my skin
Within my heart and my soul
I wait for you
Adagio


Tic..tac. Flottement.
Brumes et nuages, chemins qui s'effacent
Le ciel des possibles adagios qui s'évanouit
Froissement du silence dans la profondeur du vide
Une apparition douce bleutée, au milieu de la nuit.
Braäxa est là, étrange.. face à face à son Vagabond
La pensée se réduit doucement
au mutisme des regards absents.


Tic..tac. Questionnement.
Suspension des choses de vie, dispersées
Les jours de solitude ont perdu quelque peu leur verbe
Dis-moi Gen, comment.. murmure-t-Elle.. cette douleur.. ce passé ?
Cette distance, est-ce possible ? et les silences acerbes..
Braäxa essaie d'arrêter ce tremblement imperceptible
dans le désordre nu, sont née des attentions incertaines
sa main se pose alors sur son visage, passerelle aux réponses indicibles.


Tic..tac.
Flottement dans l'immobile.
Tic..tac.
Questionnements futiles.
Tic..tac.
Reddition.. ?
Tic..tac..
Tic..
tac..
Non.. Juste..
Essoufflement..

Céder enfin, à l'appel des souffles blancs
Chuter sereine dans cet éblouissement
Couler lentement dans l'unique transparence
Jusqu'à l'ultime fragment d'écrasement...
Braäxa s'éloigne de la douce silhouette qui a veillé,
se dissipe dans l'air du soir, un soupir souriant échappé,
Il lui a suffi qu'il soit là, lorsque de toute âme, elle fut coupée.. (merci)

2h52



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24 août 2008 7 24 /08 /août /2008 11:36



Nuit de pleine lune. Ciel noir dégagé. Etoiles scintillantes par-delà l'univers. Tonnerre, pluie, vent.. sans nuages.
Un Kanar se trouvait ici ou là, entouré de ces déferlantes intempestives issues de la voie lactée.
Mais il était bel et bien sur Terre. Boum. Et pourtant, il n'en avait pas l'impression. L'impression de ne plus être..

Kanar qui, Lui, était assis par terre, la tête dans les bras. Mélancolie & Tristesse lui tenaient compagnie.
Il réalise. Il se sent bizarre. Une impression d'immense vide, mélangée à un étrange flottement. Il est fou.
Il pense encore. Tous ces moments dans sa tête, tous les rêves réalisés, immortels souvenirs. Il relève la tête.
Kanar se lève alors, et marche, la peau emprunte des traces passionnées qu'Elle a gravé à la perfection.

Il se tient maintenant devant la porte de cette Salle, essuie le bord de ses yeux. Boum.
Une porte si grande et imposante, si monumentale et mystérieuse. Il posa une main sur ce bois divin.
Corps & âme frissonnèrent à ce toucher. Depuis le temps.. Les choses avaient-elles changé ? Voyons voir..

La Clepsydre. Invincible statue de sable & autres, qui s'active indéfiniment. Intrigante de toujours, pour Lui.
Une Antre. Toujours le même endroit, la même salle. Un air de déjà vu, une senteur exquise, un charme spécial.
Toujours ces mêmes mots gravés dans la pierre, dans l'air et dans l'espace de cette Pièce maitresse du temps.
Toujours ces mêmes êtres qui discutent et font connaissance, discutant joliment & échangeant aimablement.

Kanar aime se retrouver ici. Là où le temps s'arrête, où toutes ses pensées se reposent, où il est apaisé.
Mais cette nuit, ses pensées sont ailleurs.. Une partie de lui qui s'est détachée en Elle. Boum.
Il se pose contre les pierres fraiches & reposantes des murs qui l'entourent magiquement. Kanar ferme les yeux.
Des images défilent à toute allure dans sa tête. Douces, elles le remplissent d'heureuse euphorie. Sourire volé, arraché, ensoleillé..


Il est en paix, il médite, il l'attend
Là où s'arrête l'espace et le temps

Frissons d'extase, soupirs amoureux
Touchers de soie, baisers désireux

Âmes entremêlées en attendant
La passion en ces éternels instants

A minuit, heure à laquelle tout s'éteint
Place aux lueurs de nos cœurs étreints.


00:00


Réverbère géant pendu au plafond noir des pensées étoilées. Distorsion de ciel bleu nuit, dans l'immensité des espaces naissait un tourbillon sans fond. Grondement, fleuves, tornades... déchainement sans point de repères, sans commencement sans destination... peu importe si c'est le bateau ou la mer puisque de toute façon Elle... chute.
Voyage, violent vertige, le retour de l'au delà où l'on buvait les songes éveillés jusqu'à l'ébriété.
Braäxa avait les yeux rivés dans le rien des impossibles devenus réels redevenus rêves, rivés... nulle part. Il n'y a pas encore de carte pour localiser les bonheurs fuyants entre les doigts...
Elle se souvient maintenant de ses soupirs, cruel passage du palpable à l'improbable écho du passé... éruption de l'intérieur, séisme des sens... failles et cratères se forment dans le cœur, renversent la géographie primitive de l'esprit. Il a façonné en quelques minutes tout son monde.. de nouveau.
Braäxa atterrit à Terre, sur les pointes de ses pieds. Piano.. a tempo comme portée par les ailes du vent *froufrou* les plumes blanches partirent bientôt en filets de lumière. Vide, silence, les fleurs pleurent autour, les oiseaux sanglotent, le chagrin ralentit ses pas pour mieux s'ancrer dans l'âme. Elle est loin de Lui, l'eau des regards fous s'égoutte, des milliers de points de chute dans le sable du temps.
Braäxa marche sur le chemin de nacre irisé, ses pas rejoignent un à un les empreintes éteintes, un pas après l'autre s'emboitent à la perfection aux traces de Lui. Elle ferme les yeux.. tapis roulant la porte soudain, il était presque là, dos contre dos mains croisées le monde flou défile au ralenti le son déchirant de la guitare joué par cet inconnu... instant parfait. Juste... chuuuut..


Valse au bord de l'horizon, au creux du soleil rouge
Le temps s'arrête sur le bout de ses doigts, plus rien ne bouge

Il murmure les désirs fous, dans son oreille gémit les notes de saxo
Ici naissent toutes les mélodies du monde.. Elle se fond dans cet irrésistible flot

Les mots, les choses meurent quand on les prononce
les siens vivent et s'envolent dans la clarté des romances

Boum. Boum. Boum...


02 : 02


Soleil scintillant, ciel bleu, nuages réchauffés & bronzés. Seul le sable écoulé se faisant entendre dans cet endroit magique.
De l'Horloge, on pouvait percevoir le monde d'une vision jamais empruntée.. On pouvait refaire le monde, le façonner, l'embellir.
Dans cet Endroit mystérieux, les gens se rassemblent et s'assemblent parfois. Passion des corps, évaporation, fusion des âmes.
Deux êtres, deux âmes, deux souffles.. Réunis, là où le temps n'est plus maitre. Seuls pensées & désirs, coeurs & âmes, et caetera.
Tous les rêves, pensées et actes n'avaient plus aucun sens. La vie prenait un nouveau tournant, dans une nouvelle dimension. Expédié.

Kanar ne percevait plus personne autour, mis à part un Ange illuminé, sublimé par la lumière du splendide soleil. *intense soupir*
Il s'était redressé, sur ses deux jambes tremblantes, ses yeux se fermaient alors qu'une étrangère se collait à son dos. Toucher passion.
Une douce musique trottait dans sa tête. Une douce brise caressait la peau du Kanar. Pensées en folie, envies surprenantes, rêves. *soupir*
Des contacts passionnés, frissons d'un nirvana le transcendant de part en part, euphorie suprême. Impressions d'envol vers l'infini.

Elle serre ses mains dans les siennes, si douces & si sauvages. Lui se laissait guider, puis rouvre les yeux, scintillant.
Femme désir, déesse & reine de ses maux & mots. Il ressentait son souffle. Il haletait, cœur battant coupé. Sa tête effleura la sienne.
Homme simple, transformé, désarmé devant celle qui lui faisait perdre la raison, et rien au monde ne pouvait égaler cette passion.
Il se retourne. Cheveux au vent, Elle se tenait bien devant Lui. Rêve ou Réalité ? Peu lui importait, puisqu'un torrent l'emportait.

Kanar était ailleurs, dans un autre monde. Les étoiles chantaient, ses pensées le brulaient quand elles effleuraient son sourire.
Un paradis sur Terre, une exquise ile déserte au beau milieu d'un océan sans goût. Volcan imaginaire, explosion & implosion des sens.
Transe amoureuse, voyage aux confins de l'imagination, toute limite n'est plus. Il s'évapore, en vapeur angélique, senteurs divines.
Lui.. Transformé en un instant, et ce pour une éternité. Tous les mots écrasés à son contact, tous les maux qu'Elle envolait au loin.
Plaisir formidable qu'est celui-ci. Peau & lèvres entremêlés, une naissance, une nouvelle page. Un livre qui s'ouvre, un soleil enflammant.

Tous ces mots, pourtant insuffisants
Pour décrire de ce couple les ressentis
Tous ces souvenirs transcendants
Comble du manque, gifles en leur vie

Mystère d'un regard où tout se dévoile
Pensées des baisers sublimés par l'autre
Âmes & coeurs serrés, étreintes hautes
Elle & Lui.. Fous.. Sans armures, ni voiles

Gravés sur le papier de son âme, souvenirs
Elle est ancrée au plus profond de Lui, avenir.

20:00

Tic.. Tac..
Ici. Il fut un passage secret par où filent les secondes vers un ailleurs d'éternité. Filets de sable fin marchent inexorables, gravent les immémorées empreintes des âges, tirent le monde vers le bout des choses, invincibles pouvoirs noircissant des livres de vie.. les pages. Jusqu'à ce qu'Il arrive pour disperser sur ma peau graines de folies, d'innommés désirs.. perles d'infinité et fleuves de plaisir. Ici. C'était le temps, avant qu'Il ne transforme tout en mélodie aux rythmes rebelles aux senteurs des fleurs sauvages des champs.
Braäxa plane à présent là où le temps n'appartient plus, ne trace plus les destinées inévitables. Murs de verre pour rêver les horizons bleus et or, de "tes yeux... révolver". Murs de rêves pour verrouiller les sphères de bonheur flottant dans les airs <3

Tic.. Tac..
Ici. S'établit le contact avec l'irréel, l'impensé possible.. un bien-être fou se faufile jusqu'au bout des ailes. La tête contre sa nuque appuyée à son corps troublant, les bras entrecroisés emprisonnés par l'invisible lien, ses doigts se frayent un chemin de caresse depuis ses poignets jusqu'à s'endormir entre les siens... *soupir intense*. Elle réapprend à chaque seconde que le soleil peut se désincarner et habiter les hommes, qu'il suffisait d'un murmure pour transmettre sa chaude lumière d'un cœur à l'autre.
Braäxa se retourne, face à face immobile de quelques instants avec celui qui sème l'anarchie dans ses battements, le paysage s'évanouit les sens s'évaporent, poussière rose scintillante soufflée par un puissant ouragan..

Tic.. Tac..
Ici. S'assemblent les morceaux de vie, se recollent et reforment un livre ouvert prêt à être rempli jusqu'à la dernière page par le crayon magique d'une parfaite harmonie. Rempli à deux. Ici, les regards éblouis se croisent et s'enlacent en pulsations hypnotiques traversent les veines pour frapper droit dans les cœurs, au fond des êtres comblés. Ici, un homme a rendu visible toutes ces choses tellement évidentes mais que l'on ne pouvait voir à l'œil nu de tous ces jours.. jours monotones d'atroce banalité ; Il est... œil de l'esprit transperçant les carapaces épaisses fissurées par la force des coups, son regard, œil de vérité dévoilant le velours interne des âmes.
Braäxa retient sa respiration déjà coupée, lève une main à son visage aimé et laisse le vent des folles caresses souffler les pages vierges de son histoire. Silence intérieur. Au détour d'un baiser, Elle glissa La plume au creux de sa main.. *inscris donc ton histoire dans la mienne, repousse la limite de la dualité jusqu'à l'union parfaite et puis viens te fondre dans mes veines*


Eclat féérique
Son étreinte langoureuse
Douce sublimation

23 : 23



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25 juillet 2008 5 25 /07 /juillet /2008 00:00





maniacode s'avança, mi-sénateur, mi-félin,
Pas sombres et tremblants sous une nuit maquillée d'étoiles ;
Le temps le le précédait, déjà si près du rivage lointain,
La voile doucement portée par le souffle d'éole.

maniacode le sentit, ce souffle de vie,
Doux et court, parfum qui envahit
Sens et raison, myriades de souvenirs.
Joue l'écume des nuits, sable tiède pour me faire rougir.

maniacode se retourna, interpelé par un bel oiseau nocturne.

22 h 56



Braäxa apparait dans la brume des jours monotones, là où les rêves ont rejoint la côte des impossibles
Lambeaux de linceul blanc sur sa peau, serrés desserrés, s'envolent avec le vent et le regard livide
Tout se trouble, le visage de la vieille lune, le doux passé agonisant, les dernières pensées lucides, et les mots.. les fabuleux mots indicibles

Braäxa pose sa paume dans le courant de vie, prie.. qu'il disperse son être dans l'infini d'un monde là-bas.. de mort inaccessible
Carrés d'érosion, les écorchures s'enchainent sur le dos de sa main serrée desserrée, s'envolent avec le temps et l'esprit se vide
Quand dans la transparence de l'instant, dans l'insouciance de la fin proche... une mélodie la tire de la noirceur paisible..

Braäxa ouvre les yeux, arrête tout.. et se retourne.

01h38



maniacode entrouvre les paupières lourdes, soirées empruntes des sentiments imprononçables,
La grâce, abandonnée à la nuit qui les couvre maintenant de son voile léger,
De simplicité en largeurs, l'hiver s'étale devant lui, devant eux, presque familier ;

maniacode adresse un regard délicat, empli de bienveillance, à celle qui souffle au creux de ses mains
Tant et tant de baisers, tellement de douleurs, dont les mots à eux seuls, si fabuleux qu'ils soient
Ne sauraient transcrire les premières notes, beauté, à jamais, d'hier, aujourd'hui et demain.

maniacode sourit en apercevant le visage, ange.

02 h 06



Photo par Ndya
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14 juin 2008 6 14 /06 /juin /2008 20:42


... Jamelia


Tic.. Tac

Braäxa rentre, là où l'on fabrique le temps pour rallonger à l'infini toutes les peines du monde. Là où on exporte les minutes d'attente, les heures d'absence et les jours de solitude que nous devons parcourir.

Tic.. Tac
Braäxa regarde par la fenêtre, là où on fabrique les gouttes pour alimenter toutes les pluies du monde. Là où on embarque les embruns pour lisser les mèches rebelles, noyer les larmes secrètes et parsemer de givre, les épaules alourdies de questions.

Tic.. Tac
Braäxa baisse les yeux, là où finissent les rêves d'un tendre partage, et se dessinent les marches d'un long chemin de départ. Une douce fatigue ruisselle sur sa peau, de voir ainsi délaissée, la flamme dans son berceau.

Tic.. Tac
Braäxa souffle enfin, les mots brûlants qui se bousculaient aux portes de sa plume, les disperse dans l'infinité de l'éther ; là où sont fabriquées les décisions ultimes, et la colère de la sourde déception..

20h42 and it's time to stop waiting.


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2 juin 2008 1 02 /06 /juin /2008 13:21



Tic.. Tac.. errance nocturne
Braäxa se réfugie entre les parois en verre d'une clepsydre aux sables versatiles
Elle s'assoit seule et tremblante, appuyée contre l'indifférence d'un temps hostile
Une goutte noire s'échappe du cours inexorable et tombe, lasse, devant Elle
Le message est clair, il n'y a pas de place au hasard, seulement le ressac des silences et un train de vie qui file.


Tic.. Tac.. sous ses pieds nus
Braäxa fixe le point de chute, et la perpétuelle naissance de nervures tortueuses rythmées par les secondes vibratiles
Le temps ruisselle fuyant sur une ligne d'infini, scellant mille et un destins au delà des limites futiles
Et ses traces mouvantes sur la terre vertigineuse, lui rappellent combien sans lui, son existence est fragile, combien le printemps est terne et comment entre les mailles de l'âme, l'ennui mortel se faufile.


Tic.. Tac.. les images dansent effarées
Braäxa ferme les yeux et saisit entre ses doigts un des ces instants égarés
Elle se dit qu'il est des jours où vivre devient inévitable, légère soit-Elle ou désemparée
Vivre et sourire, car l'on compte sur Elle
Et malgré le vent, la tempête et le froid insupportable, le navire des ombres devra rester au port des lumières, amarré.


Tic.. Tac.. le temps, maître de tous les mondes a décidé :
8h31

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17 mai 2008 6 17 /05 /mai /2008 14:15



 

Tic.. Tac
Braäxa voit l'eau de ses jours tomber goutte à goutte, sur les vitres bleues du temps
La nuit s'étire paresseuse et somnolente, et se pressent les derniers passants
Dans quelques minutes,
Flâneront les feuilles mortes à la faible lueur d'un réverbère
Et les phares blancs du bonheur s'éloigneront dans la brume d'un autre hiver

Tic.. Tac
Braäxa s'avance, dans la langueur de la mélancolie.. et s'assoit sur le banc givré des silences
Il pleut doucement tout autour et s'ennuient les ponts de l'absence
Les heures seront longues sans toi, ici.. le froid s'incruste par delà les vitres, la neige se fait épingles et la pluie s'infiltre
Perdus errants sur les routes.. et naîtront les instants de doute, les mots sourds flotteront comme une fumée noire et s'écoulera l'eau de la vie dans son éternel goutte à goutte

Tic.. Tac
Braäxa perd doucement toute notion d'espace ou de temps, et se fond dans le décor, immuable traversée
Son souffle chaud se cristallise, et inscrit au fil des heures, ce qu'elle n'ose encore prononcer
Une question brûlante, à l'encre du désespoir, sur un papier de verre tracée
Viendras-tu ce soir, ici sur ce banc.. pour m'enlacer ?


00 h 32

 

14 mai 2008
Photo par
maselli gilles
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5 décembre 2007 3 05 /12 /décembre /2007 12:40







maniacode marche d'un pas léger, à peine traînant, vers la porte vermoulue de l'horloge.
maniacode y pose un doigt, elle pivote lentement, leur ouvre ses mystères et ses attraits.
Il foule le sol poussiéreux de leurs souvenirs, croit entrapercevoir un pétale écarlate en passant, se retourne et lui sourit.
Avance, invitation à la rêverie des mots, prend sa main en traversant le pont.

maniacode la quitte une seconde du regard, annonce nonchalamment...

Vingt heures et Vingt-Deux minutes.

Ombre d'elle-même
Elle lève des yeux troublés, son coeur épris frissonne, s'emballe à l'approche de son tendre ami
Craint sa déception.. ce soir le pétale las et fané, distille un doux parfum de mélancolie


Tu ne couleras pas
L'écume de souvenirs flotte sur ses vagues.. à l'âme, mais il reste un peu d'or au fond du tamis
Elle repose une main dans la sienne, succombe à son invitation irrésistible, lui rend son sourire attendri


Les mots rêvés
Ce soir s'écoulent du fond de son âme, enfin libres, pèlerins de lumière sur un macadam de silence..
Elle lui promet dans un murmure de les transformer en champs d'iris, myriade de roses, promesses de joie et rires d'enfance


Dans son étreinte
Folles, s'envolent ses douces pensées rejoindre l'ombrelle de ses désirs, se posent en involucres, intime convergence
Au coeur de la nuit, voyage improbable, plaisir des sens.. au delà des distances.

Un cycle plus tard à 23 h 15



kamiya & maniacode un soir de Décembre

 

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11 novembre 2007 7 11 /11 /novembre /2007 23:00



 

my sweet prince
kamiya fait quelques pas dans l'herbe fraîche, échappée de rêves dansants
Ses yeux chantonnent heureux, son euphorie sereine, ramages mélodieux et incessants
Hymne à l'amour offert.. au piqueté de fleurs des champs, au doux pastel de l'horizon
Aux branches courbées et lasses, sous leur cape de feuilles au vent


Without you I'm nothing
kamiya se perd.. se repère, avance encore dans l'étrange hésitation
Retrouve épuré le vertige, langage secret d'un échange.. d'un embrasement
S'arrête émerveillée, un fleuve silencieux inonde soudain ses pensées, troublant
La fine craie d'opale sur la surface irisée.. velours aux âmes glissant


Where is my mind
kamiya, silhouette détachée, ombre limpide dans le décor ardent
Agenouillée sur la terre fleurie, trempe les mains dans le cours vagabond
Ferme les yeux, sourit d'espoir.. il est un peu tard mais elle l'attend
Soleil couchant, à l'herbe folle les reflets flamboyants..


20h01


Time is on your side
maniacode pose un pied, puis deux, sur le lit serti de jade fine
Verdoyante sous la rosée automnale, brûlant au loin, rouge sous les pétales solaires
Fredonne à peine ivre le refrain d'une vie songée,
Tableau peint et repeint, traits justes dessinés, le temps de réaliser.


Gonna California
Bout du monde inateignible, flamme inextinguible, aquarelle mouillée, pluie de larmes
maniacode redessine à l'encre de ses rêves la toile, un peu abîmée par le mauvais temps,
Accentue les contours d'un amour invisible, pâle comme un diamant,
Etincelant si petit, incassable pourtant, douce Pierre précieuse.


Only Seed
maniacode s'approche de la tendre fleur aperçue en Rêves, visage reflété dans l'eau si claire
S'assied, silencieux, inattendu, à l'abri de ses pensées bienveillantes
Ferme les yeux, sourit d'espoir.. il est un peu tard mais il est là
Soleil couchant, ciel teinté du pourpre de la Rose qu'il porte à leurs coeurs.



20 heures 42

kamiya & maniacode - 11.11.2007
Photo par Barretpierre
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