maniacode marche d'un pas léger, à peine traînant, vers la porte vermoulue de l'horloge.
maniacode y pose un doigt, elle pivote lentement, leur ouvre ses mystères et ses attraits.
Il foule le sol poussiéreux de leurs souvenirs, croit entrapercevoir un pétale écarlate en passant, se retourne et lui sourit.
Avance, invitation à la rêverie des mots, prend sa main en traversant le pont.
maniacode la quitte une seconde du regard, annonce nonchalamment...
Vingt heures et Vingt-Deux minutes.
Ombre d'elle-même
Elle lève des yeux troublés, son coeur épris frissonne, s'emballe à l'approche de son tendre ami
Craint sa déception.. ce soir le pétale las et fané, distille un doux parfum de mélancolie
Tu ne couleras pas
L'écume de souvenirs flotte sur ses vagues.. à l'âme, mais il reste un peu d'or au fond du tamis
Elle repose une main dans la sienne, succombe à son invitation irrésistible, lui rend son sourire attendri
Les mots rêvés
Ce soir s'écoulent du fond de son âme, enfin libres, pèlerins de lumière sur un macadam de silence..
Elle lui promet dans un murmure de les transformer en champs d'iris, myriade de roses, promesses de joie et rires d'enfance
Dans son étreinte
Folles, s'envolent ses douces pensées rejoindre l'ombrelle de ses désirs, se posent en involucres, intime convergence
Au coeur de la nuit, voyage improbable, plaisir des sens.. au delà des distances.
Un cycle plus tard à 23 h 15