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25 juillet 2008 5 25 /07 /juillet /2008 00:00





maniacode s'avança, mi-sénateur, mi-félin,
Pas sombres et tremblants sous une nuit maquillée d'étoiles ;
Le temps le le précédait, déjà si près du rivage lointain,
La voile doucement portée par le souffle d'éole.

maniacode le sentit, ce souffle de vie,
Doux et court, parfum qui envahit
Sens et raison, myriades de souvenirs.
Joue l'écume des nuits, sable tiède pour me faire rougir.

maniacode se retourna, interpelé par un bel oiseau nocturne.

22 h 56



Braäxa apparait dans la brume des jours monotones, là où les rêves ont rejoint la côte des impossibles
Lambeaux de linceul blanc sur sa peau, serrés desserrés, s'envolent avec le vent et le regard livide
Tout se trouble, le visage de la vieille lune, le doux passé agonisant, les dernières pensées lucides, et les mots.. les fabuleux mots indicibles

Braäxa pose sa paume dans le courant de vie, prie.. qu'il disperse son être dans l'infini d'un monde là-bas.. de mort inaccessible
Carrés d'érosion, les écorchures s'enchainent sur le dos de sa main serrée desserrée, s'envolent avec le temps et l'esprit se vide
Quand dans la transparence de l'instant, dans l'insouciance de la fin proche... une mélodie la tire de la noirceur paisible..

Braäxa ouvre les yeux, arrête tout.. et se retourne.

01h38



maniacode entrouvre les paupières lourdes, soirées empruntes des sentiments imprononçables,
La grâce, abandonnée à la nuit qui les couvre maintenant de son voile léger,
De simplicité en largeurs, l'hiver s'étale devant lui, devant eux, presque familier ;

maniacode adresse un regard délicat, empli de bienveillance, à celle qui souffle au creux de ses mains
Tant et tant de baisers, tellement de douleurs, dont les mots à eux seuls, si fabuleux qu'ils soient
Ne sauraient transcrire les premières notes, beauté, à jamais, d'hier, aujourd'hui et demain.

maniacode sourit en apercevant le visage, ange.

02 h 06



Photo par Ndya
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