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11 avril 2008 5 11 /04 /avril /2008 01:03






Au bord de l'horizon,
sur le parapet des cieux...

là où sommeille l'automne
et s'engouffre le train des adieux
dans la langueur des ondes monotones
il y a les soupirs bleus
tombés du grenier des songes
les soupirs des amoureux
s'égouttent comme une vieille éponge
Au bord de l'horizon, les souvenirs
s'enlacent et se croisent
s'effritent et s'envasent

et soufflent silencieux
il y a.. tes larmes en dedans
lacérant tes veines
rythmant la sérénade des peines
écoute les couler..
lentement
longuement
lamentablement
creuser des murmures difformes
sur les monts pales et informes
de ton visage d'ange
écoute chanter les gouttes
qui chavirent et s'écrasent
sur ton coeur d'ardoise.. écoute
  les battements derniers
qui basculent et se meurent
précipités dans les sombres vapeurs
d'un monde, autre étrange.

-----------------
Photo par roland.r


(pff.. je crois que je pleurais des fleuves ce jour là, pour avoir lu une simple ligne adressée d'une autre à lui, un symbol, on dit que c'est un délire.. c'était probablement innocent, peut-être pas, va le dire à un coeur amoureux.. il fallait se taire et se sentir mourir, ou soupirer et se laisser écrire)


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22 mars 2008 6 22 /03 /mars /2008 06:00




Sonnent les clochers
Et s'éteignent les mirages
Calmement, la nuit
Ferme les paupières

Le temps d'une pause
Voyageurs éreintés, se posent
Et s'endorment
Les vers et la prose.

------
(Fermeture du topic des insomniak sur le board)
Photo par :
Rod Costa
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20 mars 2008 4 20 /03 /mars /2008 17:51

 

 

Soirée de silence
Les étoiles alanguies
lâchent les brides
des fantasmes enfouis
Avions-nous perdu l'envie
de raviver au cœur de la nuit
la flamme tendre et ardente
du temps où l'on honorait Séléné
sans craindre la mort lente ?
Maitresse incandescente
La lune est une femme-désir
Elle vous prend dans son ventre
vous aime violemment
et puis vous laisse mourir...


Le sablier s'épuise
encore quelques heures à vivre
avant que le temps ne s'enlise

 

La suite... ici.

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14 mars 2008 5 14 /03 /mars /2008 20:08



Sur le quai des larmes
Le long du pavé de blues
Une femme fantôme
Sans nom et sans histoire
Seule sous la pluie
Et flâne dans le noir
Fredonne.. les chants du départ
Embrasse les traces humides
d'un temps aux instants morts
Et les gouttes d'espoir
qui s'évaporent..
qui s'évaporent.




ug_fck
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1 février 2008 5 01 /02 /février /2008 16:17


L'être fendu
Le corps transpercé d'épingles
Poupée Vaudou.
----
Sac et ressac
Tu ne peux rien contre lui
Le rocher du temps.
----
Veillée d'hiver
Les fées de ses mots
Façonnent la filigrane
D'un conte à rebours.


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5 janvier 2008 6 05 /01 /janvier /2008 21:30





Enfants de silence
Sur l'autel de l'implicite
Sacrifiés, les mots

Phrasés en appoggiature
Obsédants en rubato.

-----------


Marche silencieux
Clavier pluvieux de la vie
Un ange audacieux

Naissent sous ses broderies
Bonheur et mélancolie

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19 décembre 2007 3 19 /12 /décembre /2007 19:11





...

La nuit hésitante était tombée depuis des heures losqu'il poussa la porte, habitué. Pas de lumière.
Aveugle, il chercha l'interrupteur, une lueur pâle illumina timidement la vaste pièce. Sur la table une lettre.
Il s'approche un peu, déjà les larmes aux yeux déplie le feuillet.
Promesses effondrées, les briques posées avec patience et pudeur tombent si fragile sous la force de quelques mots.
Il se retourne, les murs sont vierges de leurs souvenirs, il n'est plus là, plus la moindre trace.

Il s'assied, mi-abasourdi, mi-résigné, tremble de tous ses membres, les yeux clos.
Pas une larme, juste cette intime blessure, plus profonde que toutes les autres.

Il s'abandonne doucement à la vie, vide son esprit inutile, le coeur arrêté, mort au fond.

Simplement ce mur qui cède sous la force de deux ou trois phrases.
Simplement cette corde presque sectionnée.


La nuit hésitante était tombée depuis des heures, lorsqu'elle poussa la porte.
Il y avait là des flocons de lumière, des traces de pas sur un parterre de feuilles mortes.
Douce présence mélancolique, au bout de son regard, fragile dans sa solitude, prêt à sombrer
Le temps languissant se vide doucement les veines, du sang d'un silence amer..
Elle lève les yeux à la nudité des murs, quelques minutes s'écoulent lentes, à travers un treillis d'hésitation.

Elle s'assied, mi-déchirée, mi-troublée, retire délicatement le feuillet de sa main..
Et l'éparpille au vent, fragments de malheur chassés
Point de larmes, ni de déceptions, juste les sourires et les fleurs de neige en guise de lendemain
Et quelques mots susurrés..


... maintenant que nous connaissons
le La des peines, la mélodie des larmes
la douce brulûre du doute et le goût de la pluie

... maintenant que nous comprenons
la complainte du vent au coeur de la nuit
l'autre côté des choses et les bleus de la vie

... maintenant que nous sommes
Enfants de nouveau, songes errants d'hier et d'aujourd'hui
... maintenant
Que la lie boueuse des malentendus
au fond de nos âmes, sur le fil des non-dits
est enfin rincée à l'eau de l'oubli

J'aimerais tant te dire

« Sur l'ardoise d'or
Rêvons, écrivons encore
A la craie des sens

Simplement, nos souvenirs
Simplement, notre histoire »


Photo par Christine
 
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9 décembre 2007 7 09 /12 /décembre /2007 15:10

Nous


Sur l'Océan Rêvé, promenade timide,

Visages effleurés par une brise humide.
Flux et reflux d'écume, traînées d'or et de sel
Rayon de lune s'étire, rejoint les rives du ciel
De leur pont, amarrés, saluent au loin la vie,
Fragments d'éternité, élan de poésie.

Le temps se perd, s'en va, ne se retrouve pas
Inconstant, pourtant.. subsistent les rêveries
Les doigts entremêlés, sourires plein le regard
Les silences bavards, orpaillage d'un espoir..
Quelques pas langoureux, murmure dans la nuit
De son baiser aimant, réveille sa douce folie.

Pensées délicates, devinées d'elle à lui
Désirs inavouables, interminable nuit
Plonge dans son regard, joyaux noirs et profonds
Averse malicieuse, pluie de saison,
Inonde leurs visages, douceurs si sucrées,
Que naît entre leurs lèvres, saveur d'éternité.

Les yeux fermés d'ivresse, magie instantanée
Poussière de diamant, reflets d'or et d'argent
Éclipse les amants, en lieu d'intimité
Les corps s'épousent parfaits, les mots coulent secrets :

   


kamiya & maniacode
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8 août 2007 3 08 /08 /août /2007 18:00


http://img15.hostingpics.net/pics/4659521043411603626612344929079n.jpg

Il est un moment

Entre folie et passion
Où même le temps s'attarde
Sur la ligne d'horizon
Cristallisation
Improvisation
Virevolte la déraison
Regards transparants
S'accordent au rythme
  Des souffles mouvants..


En réponse à ChaudBiz :
Ecoute ta plume

 

Photo par Jean-pierre Delmur
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